24 octobre 2013
Héritage à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou
Quand la culture algérienne devient otage d’une mafia, on peut s’attendre à tout.
Le directeur de la culture de wilaya de Tizi-Ouzou, directeur de la maison de la culture Mouloud Mammeri, directeur du théatre régional Kateb Yacine, directeur de toutes les maisons de jeunes et bibliothéques de la wilaya, président de l’association ‘‘virtuelle’’ Si Moh Oumhend et deux fois de suite directeur de campagne électorale de Bouteflika, à Tizi-Ouzou, aux élections présidentielles de 2004 et 2009, chef de bande qui structure la mafia locale, le bachagha Ould Ali El Hadi est sur un autre scandale de taille, comme les précédents.
En effet, Oul Ali El Hadi, qui compte ses derniers jours à la téte de la direction de la culture qui a folkorisé depuis son instalation, vient de placer, à la fin du mois de Septembre, son frére Khaled comme conseiller à la culture, et ce, en vu de lui arracher ‘‘ou de lui laisser’’ la place de la direction, juste après sa nomination au ministére de Khalida Toumi dans les prochains jours.
Le fidéle serviteur du DRS et du pouvoir central d’Alger, puisqu’il n’est qu’un petit agent du DRS, croit avoir trouvé un bon héritier, pour garder la main mise sur l’institution et écarter tous les cadres, qu’il a choisit lui-méme, pourtant, pendant son exercice.
Il est à noter que Ould Ali El Hadi, n’a aucun diplôme universitaire : Quadriplant en troisiéme année Médecine à l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou jusqu’à 2000, il a essayé de s’inscrire en 2007 à la faculté de droit de Boukhalfa pour avoir une licence (suite à la note de l’ex-chef du gouvernement de l’époque, Ahmed Ouyahia, exigeant la nomination au poste de directeur, uniquement les personnes ayant au moins une licence) avant qu’il voit son dossier rejetté par l’administration, pour qu’à la fin il ‘‘se fait payé’’ un diplôme MBA (Master of Business Administration) dans une école privée à Tizi-Ouzou, sans jamais mettre les pieds.