22 octobre 2013
APW de Tizi-Ouzou: Les tableaux du Président de l’APW
Du temps où il était chef de cabinet du P/APW durant le mandat 2002-2005 (*), Hocine HAROUN, actuel président FFS de l’APW de Tizi-Ouzou, enseignant de son état et accessoirement artiste-peintre, a réussit à fourguer, à l’époque de la présidence de son collègue du même parti, feu Rabah AISSAT, plusieurs peintures à l’APW de Tizi Ouzou.
Ces tableaux, qui ont tout de même couté plusieurs dizaines de milliers de Dinars au contribuable, ont orné les couloirs et le bureau du président de l’APW jusqu’à la fin du mandat dernier.
Depuis l’accession de Hocine HAROUN à la tête de cette institution, ces tableaux, inventoriés dans le patrimoine de la wilaya, ont mystérieusement disparu.
Il semblerait que le Président de l’APW les aurait « empruntés », début 2013, pour « les besoins d’une exposition » aurait-il prétexté aux fonctionnaires qui l’ont surpris en train de déménager les tableaux. Quant aux élus, même ceux parmi son exécutif, ils ne sont au courant de rien. Mais, car il y a un mais, ces peintures n’ont pas réapparu à ce jour.
On connaissait la fourberie du personnage et cette histoire de tableaux n’est qu’un infime échantillon de ce dont est capable Hocine HAROUN, l’artiste aux talents multiples.
En moins d’une année d’exercice, plusieurs scandales pointent déjà le bout de leurs nez: La falsification des résultats du village le plus propre, une discrimination aux relents de règlements de comptes bassement politiciens dans la distribution des maigres subventions attribuées aux communes et aux associations.
Les observateurs avertis de la scène politique locale prédissent que le règne de Hocine HAROUNE sera inscrit dans les annales, pour le malheur de notre région déjà terriblement meurtrie par l’acharnement du pouvoir central.
(*) Durant la même période, Hocine HAROUN était également conseiller d’OULD ALI El Hadi, directeur de la culture de la wilaya, directeur de la maison de la culture et directeur du Théâtre KATEB Yacine. Pour la petite histoire, les deux compères ne se sont pas privés, bien sûr, de faire leurs petites affaires puisque OULD ALI lui a aussi acheté plusieurs tableaux… avec l’argent public, bien évidement !