30 juillet 2013
Bouteflika de nouveau aux invalides :

L'UN DES QUATRE CLICHÉS DU PRÉSIDENT ABDELAZIZ BOUTEFLIKA DANS UN SALON DES INVALIDES, LE MERCREDI 12 JUIN 2013
Des rumeurs persistantes bruissent à Alger qui évoquent une détérioration soudaine des conditions de santé de Bouteflika à un point tel qu’elles ont nécessité son rapatriement d’urgence, dans la soirée du dimanche 28 juillet, et en catimini en France.
Il faut dire que depuis le 16 juillet date de son retour en Algérie, il n’est plus réapparu en public et, comme à l’accoutumée, le black-out est de rigueur.
Le faite que dans la soirée, la télévision Algérienne, ENTV, ait insisté lourdement sur les « messages » de Bouteflika (le sont-ils réellement ?) au roi du Maroc, Mohamed VI et à la famille de Henri Alleg est un signe tangible que son clan rue dans les brancards face à l’impatience et aux coups de boutoir du DRS. C’est peut-être déjà panique à bord, et cela préfigure d’une période qui sera connotée par des démarches velléitaires (et mensongères, comme d’habitude) qui feront levier sur une communication minimaliste, « version brouillard », visant à meubler le vide réel au sein du sérail. Chimérique !
Si à ce jour, aucune image permettant de le situer réellement en Algérie n’a été diffusée, il n’est caché à personne que les images de sa supposée descente d’avion à l’aéroport militaire de Boufarik, le 16 juillet, diffusées par Ennahar TV étaient frelatées et datées : C’était le retour de Bouteflika de son hospitalisation aux Val-De-Grâce en 2005.
Il est à rappeler que, juste au lendemain de son retour, soit dans la matinée du mercredi 17 juillet, Le chef du centre de communication et de diffusion (CCD) du département du renseignement et de la sécurité (DRS), le colonel Fawzi a été limogé par le général Toufik, patron du DRS, pour des diverses raisons surtout ses relations avec la presse et le dossier de la publicité attribuée aux quotidiens de Hicham Abboud (Mon journal et Djaridati).
Pour le moment, si la signature de la loi de finance complémentaire 2013, qui n’est pas une obligation, n’a pas vu le jour, on apprend que le général Toufik s’oppose au mouvement partiel des walis, prévu initialement pour le mois du juin, et le remaniement gouvernemental comme souhaité par Sellal.
La question posée c’est comment le colonel Okba, qui a succédé à Fawzi, et le frère cadet du chef de l’Etat, Said Bouteflika, vont gérer la communication de l’état de santé du premier magistrat du pays cette fois et à la veille de l’élection présidentielle, où les clans se disputent la succession au moment où les scandales de corruptions à répétitions secouent toutes les institutions.
Wait and see !