27 mai 2013
SCOOP : ça coince au FFS.
Le présidium désigné par le cabinet noir du FFS se trouve déjà piégé après uniquement 24 heures de la fin des travaux du congrès. Ahmed Djedai, qui a retiré sa liste lors de l’élection de la direction collégiale, suite à des négociations/promesses d’être nommé ‘‘premier secrétaire national’’, se retrouve parmi les victimes de la machine des Baloul et rejoint ainsi les grands perdants. En effet, le saigneur Chaffaa Bouaiche (qui se dit : El Mouhtaram) a réussi son coup de fraude, et donc Ahmed Djedai ne figure pas parmi les membres du conseil national du FFS. Coup dur pour ce dernier, car les nouveaux statuts stipulent que : « Le premier secrétaire national sera désigné par le présidium parmi les membres élus au conseil national »
Beaucoup de congressistes et pas des moindres au vu de leur niveau politique et intellectuel quitteront le bateau et non sans dégâts après ce congrès puisque le FFS par ces manières machiavéliques redevient entre les mains de ces saigneurs (seigneurs) qui l’ont éclaboussé.
En route pour la prochaine entourloupe. Et ça a souvent marché.
On liquide d’abord les nouveaux jeunes, présents pour la première fois juste pour servir d’alibi, en limitant les dégâts à l’intérieur du congrès. Et le cabinet noir a pu compter sur l’indéniable talent d’hypnotiseur saigneur de Chaffaa Bouaiche qui a réussi à faire croire à chacun ce qu’il avait envie d’entendre et à endormir tout le monde.
Puis on noie le poisson sur la liste du nouveau présidium, à propos duquel on essaie de limiter la casse au sein des présents majoritairement opposés à la liste fermée proposée par le cabinet noir … sans toutefois ne renoncer à rien, sauf à retarder l’échéance de quelques heures jusqu’à ce que Jugurtha Ait Ahmed (Fils de Hocine Ait Ahmed) sera appelé pour le secours.
Puis on repousse carrément l’affaire du vote des congressistes car ça ne passe décidément pas. Mais au fond on ne renonce à rien, surtout quand l’horizon ne semble pas s’éclairer même grâce à la décision du cabinet noir sur le partage de tout les pouvoirs.
Et, comble du cynisme, si on en reparle ce n’est pas pour 2014, mais on l’annonce déjà pour l’après congrès fermé.
C’est tellement gros que ça pourrait même passer pour de la finesse !
Pendant ce temps-là on espère que la magie va opérer. Ce qui semble être le cas si on prête l’oreille pour écouter la réaction rapide et gourmande d’Ahmed Djedai.
Sur la forme, la mécanique est bien huilée. Mais c’est en se battant dans les coulisses sur le fond qu’ils réussiront à écarter cette odieuse manœuvre.
Le cabinet noir a tranché :
Superbe victoire, claironneront certains !
Congrès noir, affirmeront d’autres !
Le résultat est tombé, craint par les seconds, espérés par les premiers.
De quoi inviter les triomphateurs du jour à en rabattre et en particulier à renoncer clairement et définitivement à toute idée d’aller plus loin, car de surcroît Ait Ahmed Hocine a manqué aux congressistes en essayant de leur faire avaler le gros mensonge de sa maladie à la suite de son long voyage de retour d’un enterrement de ses proches au Maroc ! L’insulte a ainsi succédé à la provocation.
Car ne nous y trompons pas : Ait Ahmed Hocine ne se soucie absolument pas, ni des congressistes, ni des Algériens et de leur supposé désir de pouvoir conserver leur nationalité tout en exerçant des droits civiques, réduits d’ailleurs, sur notre territoire.
La seule chose qui l’intéresse c’est d’empocher la mise d’enterrer le FFS avec sa mort biologique à Lausanne. C’est petit et minable.
Tout le reste n’est que mensonge, manipulation et mépris pour ceux que l’on prétend promouvoir et qui ne deviennent que de malheureux otages d’un » coup politique » indigne.
N’aggravez pas votre cas devant les Algériens avec un nouveau coup de Jarnac qui ne pourra qu’accroître les tensions et les divisions. Ait Ahmed a beau croire que le temps va passer et que mois après mois la plaie se fermera et cicatrisera : il se trompe lourdement. Et le prix à payer sera terrible car on n’abîme pas ainsi son pays sans avoir à rendre rapidement des comptes, et je le crois sévèrement.
Sachez que non seulement votre projet capotera mais que, à l’arrivée vous subirez l’échec politique le plus terrible et le plus humiliant de l’histoire contemporaine.
Mais au passage l’Algérie aura trop souffert. Et ça nous ne vous laisserons pas le faire !
Nous allons bien voir, dans les jours qui viennent, comment tout ceci va évoluer.