Archive pour mars, 2013

Tunisie : La diplomatie des occasions perdues

Tunisie : La diplomatie des occasions perdues dans Analyse diplomatie_tunisienne_14_3-300x191Une diplomatie à trois ou quatre tête, qui oublie qu’elle est intérimaire, passe à côté de l’essentiel et s’emporte «au quart de tour», ne peut que cueillir les déconvenues et entamer sa crédibilité et le préjugé favorable de la révolution du 14 janvier 2011.

-De Tunis, Par Moncef Dhambri-

La diplomatie est un art, une affaire de tact et de flair, une science, un savoir-faire, un savoir-vivre, des connaissances certaines, de brillantes idées et de nombreux moyens matériels et humains qu’un pays et ses dirigeants possèdent ou ne possèdent pas. Et je m’empresse de d’ajouter qu’Ennahdha et ses associés de la Troïka n’ont rien de tous ces éléments essentiels et qu’il en est, malheureusement, ainsi pour plusieurs raisons, dont notamment la structure mentale, le tempérament et la culture de ces hommes qui nous gouvernent depuis une bonne quinzaine de mois.

Les inoubliables standing-ovations… oubliées

Au bout de plus deux années de révolution, il nous semble possible d’établir un bilan de la diplomatie de notre pays, de faire une évaluation de ce que la Tunisie, sous la direction de la Troïka, a pu réaliser ou tenter de réaliser, ce qu’elle a réussi ou raté.

Nous savons également que la diplomatie est l’art de la discrétion, une gymnastique qui se pratique dans les coulisses des chancelleries et une acrobatie faite de petits pas, de très peu de mots, de subtiles nuances et de non-dits.

Evidemment, dans pareil contexte, l’analyste se résout assez souvent à l’interprétation de menus indices, à la lecture entre les lignes, voire l’extrapolation.

Au départ, le 14 janvier 2011, et par la suite, au lendemain des élections du 23 octobre 2011, la Tunisie disposait d’un héritage diplomatique bourguibien plus ou moins intact et de la manne révolutionnaire divine. Autant dire qu’il s’agissait d’un riche capital inusable. 

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L'émir du Qatar chez Moncef Marzouki: une diplomatie de sous-traitance.

Le legs bourguibien était perfectible, moyennant quelques rectifications mineures et quelques clarifications de ses fondamentaux. La manne révolutionnaire, elle, pouvait tout simplement ramasser à la pelle les dividendes abondants de notre inattendu 14 janvier: la Révolution du jasmin, porteuse du Printemps arabe, s’est vite attiré la sympathie et le soutien du monde entier pour devenir le plus intéressant laboratoire à idées du 21e siècle.

Rien, ni personne, ne pouvait priver notre pays de cette chance inouïe d’imprimer son sceau sur la scène internationale.

Rien, ni personne, ne pouvait «se mettre au travers de la route» de notre ascension historique et de notre émergence démocratique.

Aux quatre coins du monde, pour des raisons diverses, les premiers pas de notre révolution ont été accueillis par d’inoubliables standing ovations, par l’expression de regrets (sincères ou pas, peu importe) de n’avoir pas su dire «non» à Ben Ali ou de l’avoir soutenu, et par la générosité et le soutien moral et financier que méritent les braves. L’on accourrait de toutes parts pour rendre hommage à notre miracle révolutionnaire, pour tenter de comprendre le sens de nos «Dégage!» et «Game Over!», et «pour apprendre la leçon» tunisienne, selon la formule de l’ancienne secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton…

De fait, en ces temps de «fin des idéologies» et de confusion des référentiels, des idées et des idéaux, notre «petite» Tunisie aurait ouvert de nouvelles voies dans lesquelles le monde pouvait s’engager.

Que nous reste-t-il donc aujourd’hui de ce trésor abondant? Notre diplomatie révolutionnaire, laissée au soin des Nahdhaouis et leurs associés, qu’en a-t-elle fait? En a-t-elle fait bon usage? L’a-t-elle rentabilisé ? Ou, au contraire, l’a-t-elle dilapidé, épuisé et perdu à jamais?

Pour emprunter la voie la plus courte et la plus directe, nous dirons que l’incompétence, la maladresse, l’inconscience et immaturité de nos diplomates de la Troïka ont commis les erreurs les plus irréparables, les faux-pas les plus irrattrapables et récolté les «boulettes» les plus inimaginables, les unes après les autres.

Improvisations et ratages de tous genres

Tout d’abord, leur inexpérience en matière de politique étrangère s’est traduite par cette division ou partage de la prise de décision ou prise de position entre trois, quatre ou cinq: le locataire de Carthage, le Premier ministre provisoire, le ministre des Affaires étrangères sortant Rafik Abessalem, le chef d’Ettakatol et même le gourou de Montplaisir, tous avaient leur mot à dire. Tous ont mis, couche sur couche, leurs gaucheries à contribution pour un produit final décevant et affligeant.

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Rafik Abdessalem et Hillary Clinton à Washington: faux-pas irrattrapables et «boulettes» inimaginables.

Une diplomatie tri- ou quadri-céphale qui oubliait qu’elle était intérimaire, qui ne voyait pas l’essentiel ou lui tournait le dos pour s’emporter «au quart de tour», ne pouvait cueillir que des déconvenues et entamer, à chaque fois, son crédit, sa crédibilité et le préjugé favorable dont la Révolution du 14 janvier 2011 bénéficiait au départ.

A plusieurs reprises, nos diplomates novices se sont crus obligés de porter le fanion de certaines causes pour lesquelles mêmes les grandes nations de ce monde ont souhaité s’accorder plus de temps et de réflexion. Par populisme, naïveté et, certainement aussi, par manque d’expérience, ils ont cru bon se placer au devant de la scène, bousculer la bienséance et faire fi à maintes reprises des intérêts du pays. Chacune des têtes «pensantes» de notre politique étrangère improvisait au jour le jour et collectionnait ainsi les ratages les plus honteux.

Par exemple, par souci d’exportation de notre révolution et pour épater une certaine galerie, nous avons vu Moncef Marzouki, président provisoire de la république, et le ministre des Affaires étrangères sortant remuer ciel et terre pour être parmi les premiers «amis du peuple syrien». Leur enthousiasme et leur euphorie ont pu susciter un certain intérêt, au début, pour vite tomber dans l’oubli et l’indifférence… Des conférences internationales se tiendront sur cette question, en leur absence, ou en leur «présence absente»… Et le sort de nos concitoyens résidant en Syrie était passé au second plan.

Sur les terrains proches, africains, proche-oriental ou méditerranéens, nos diplomates ont brillé par les petites idées que leurs homologues n’écoutent que par politesse ou par respect pour le peuple tunisien. En Europe voisine, l’on ne nous réserve plus que tact et protocole. Aux réunions onusiennes, nos participations pouvaient passer inaperçues.

Et, petit-à-petit, notre pays, qui est devenu sous la direction de la Troïka «exportateur de jihadistes» et importateur de wahhabisme, a attiré de moins en moins de sympathie et de soutien, il a froissé certaines de nos fraternités et perdu quelques unes de nos amitiés.

Bref, en une si courte période de temps, la somme totale de notre politique étrangère a été une maigre, très maigre, moisson.

Peut-on encore rattraper le temps perdu?

Banques nationales et institutions financières internationales révisent leur générosité à la baisse, suspendent leurs promesses en attendant «de pouvoir voir mieux», prétextent leurs propres difficultés économiques et expliquent que la restitution des biens spoliés par l’ancien régime est une opération très délicate qui nécessite beaucoup de patience.

Les investisseurs étrangers, apeurés, sauvent ce qu’ils peuvent et plient bagages, car la Tunisie n’offre plus la sécurité nécessaire à leurs affaires.

L’innocence des touristes se laisse prendre et décide, malgré les incertitudes, de refaire confiance à l’hospitalité et l’ouverture tunisiennes. Cependant, à chaque fois, une surprise désagréable vient contrarier cette bonne volonté: pêle-mêle, une ambassade des Etats-Unis saccagée, Chokri Belaïd assassiné, un drapeau français brûlé sur l’avenu Habib Bourguiba, une députée nahdhaouie, Sonia Toumia, qui exige des«exquises» du ministre français de l’Intérieur, etc.

Que de temps et de terrain perdus! Que de manque à gagner!

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Hollande reçoit Marzouki à l'Elysée: sous le masque souriant, une mésentente cordiale.

Un jour, le 23 octobre 2011, a suffi pour se transformer en un destin, une descente, une chute libre que le gouvernement Lârayedh est, en toute honnêteté, mal placé pour arrêter.

Il faut espérer que les prochaines élections, dans sept ou huit mois, redistribueront les cartes, qu’elles mettront sur la touche les Nahdhaouis, le Congrès pour république et Ettakatol et donneront une chance nouvelle à «la véritable Tunisie», celle du vrai juste milieu, moderniste, progressiste et ouverte, de s’exprimer et de pouvoir recoller les morceaux…

Ce jour-là, nos diplomates parleront le bon arabe de notre région et ils maîtriseront le français et l’anglais à la perfection.

Ce jour-là aussi, les chefs d’Etat frères et amis et autres les grandes personnalités du monde n’ajourneront plus ou n’annuleront plus leurs visites en Tunisie. Ce jour-là, nous retrouverons notre pays.

Les femmes saoudiennes forcées d’allaiter les hommes pour pouvoir fréquenter.

Les femmes saoudiennes forcées d’allaiter les hommes pour pouvoir fréquenter. dans International allaitementEn Arabie Saoudite, les femmes et les hommes ne peuvent se côtoyer ou vivre sous le même toit sauf s’ils ont des liens familiaux, au risque d’être puni par la loi. Pour contourner l’interdiction de mixité, les cheiks ont établi une règle pour le moins surprenante: elle impose aux femmes d’allaiter –oui, comme les bébés– les hommes qu’elles souhaiteraient fréquenter, et ce cinq fois. Car le seul fait pour l’homme de boire le lait de la femme lui permet d’être considéré comme un proche et ainsi de vivre avec elle sous le même toit, dans le respect de la loi.

Il faut se rendre compte de la sévérité de cette interdiction de mixité pour comprendre d’où vient cette étrange histoire d’allaitement: Open Salon rappelle qu’en mars 2009, une veuve de 75 ans avait été condamnée à 6 mois de prison et 40 coups de fouet pour avoir été retrouvée chez elle en compagnie de deux hommes, qui lui livraient son pain.

Mais pourtant, le débat ne se focalise pas sur cette question de mixité, explique Open Salon, «ce qui est le plus bizarre dans tout ça, c’est que la question principale qui se pose est: comment les hommes peuvent-ils boire ce lait?»

Car tous ne sont pas d’accord sur le procédé. Doit-on boire le lait directement au sein de la femme, ou dans un verre? Pour Abi Ishaq Al Huwaini, il faut procéder à une tétée en règle, directement au sein de la femme. Le Gulf News rapporte les propos du cheikh Al Obeikan, conseiller au ministère de la Justice et à la Cour Royale qui lui prône la seconde option, celle de boire le lait mais pas directement de la poitrine de la femme.

Pour la blogueuse Ema Al Nafjan, cette pratique est dégoûtante:

Toute cette histoire montre à quel point les hommes sont perdus. Tous ces va et vient entre les cheiks et personne ne daigne demander à une femme si c’est logique. Si c’est possible d’allaiter un homme adulte cinq fois.

Car les hommes n’ont vraisemblablement pas pris en compte un argument naturel: est-il possible pour une femme d’allaiter un adulte? Normalement le corps d’une femme ne secrète du lait qu’après un accouchement.

Et la blogueuse de pointer du doigt les contradictions d’un régime puritain.

De plus, la vision d’une tête chevelue sur la poitrine d’une femme n’évoque pas de sentiments fraternels ou maternels. Cela va plutôt du grotesque à l’érotique mais il n’y a définitivement rien de maternel là-dedans.

Certains hommes ont d’ailleurs bien saisi la dimension érotique du geste. Une femme a déjà porté plainte contre un chauffeur de bus qui désirait lui téter le sein. 

Lettre à Bouteflika président de la République algérienne

 

Lettre ouverte à Monsieur Bouteflika Président de la République algérienne

Une libre opinion d’André Savelli, professeur agrégé au Val de Grâce

Transmise par le docteur Paul ASSICOT de Rennes, frère du docteur Michel ASSICOT, ancien appelé en Algérie, voici un courrier exemplaire adressé au président algérien Monsieur BOUTÉFLIKA, par M. André SAVELLI, professeur agrégé en histoire au Val de Grâce. 

Monsieur le Président,

En brandissant l’injure du génocide de l’identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n’a jamais existé avant 1830. Mr Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l’avoir cherchée en vain. Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles ! C’était le Maghreb ou l’Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d’origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIème siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d’Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères. 

Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force, « béçif » (par l’épée), toutes ces populations. « Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion….Tuez vos ennemis partout où vous les trouverez » (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor, bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d’esclaves berbères ; ceci légitimé par le Coran comme récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20) .Et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadrami , Histoire des Berbères,T I, p.36-37,40,45-46. 1382) . 

Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et berbères en semi esclavage, malgré la même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme ,sans rien construire en contre partie. 

Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves. Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l’Alger des corsaires du XVI ème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. D’où les tentatives de destruction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais, hollandais et même américain…..Les beys d’Alger et des autres villes se maintenaient par la ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne. 

 

 

L’esclavage existait en Afrique depuis des lustres

Faut-il oublier que l’esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours. Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains. Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l’apparition de la triangulaire avec les Amériques et les Antilles, ce qui n’excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités. 

Faut-il oublier qu’en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées. 

Faut-il oublier qu’en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n’avait jamais existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l’Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner. 

Faut-il oublier qu’en 1830 les populations étaient sous développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués qui servaient de toubibs (les hakems), suivaient les recettes du grand savant « Bou Krat » (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans .La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis ! 

 

La France a soigné toutes les populations du Maghreb

Faut-il oublier qu’à l’inverse du génocide, ou plutôt du massacre arménien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre aborigène par les Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l’an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d’un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962. 

Faut-il oublier que la France a respecté la langue arabe, l’imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion (ce que n’avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s’islamiser pour ne pas être tués, d’où le nom de « kabyle » – j’accepte). 

Faut-il oublier qu’en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop pauvre, – il manquait du temps pour passer du moyen âge au XX ème siècle – mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d’Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles, un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste… Il n’existait rien avant 1830. Cette mise en place d’une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, a été capital pour l’Etat naissant de l’Algérie. 

Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la plus fertile d’Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis leur départ, en zone de friche industrielle. 

Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l’état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l’Algérie, dans l’ère de la mondialisation. 

 

Personne ne vous demande repentance pour avoir laissé péricliter l’Algérie…

Faut-il oublier qu’en 1962, un million d’européens ont dû quitter l’Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d’ancêtres s’étaient pourtant installés, là, 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s’y établisse. Etait-ce une guerre d’indépendance ou encore de religion ? 

Faut-il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des milliers d’européens tués ou disparus, après ou avant, il est vrai, les excès de l’O.A .S., il y a eu plus de200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique , beaucoup plus que pendant la guerre d’Algérie. C’est cette guerre d’indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d’autre, qui a fondé l’identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits ! 

Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de Grâce. L’un d’eux, Lucien BAUDENS, créa la première Ecole de médecine d’Alger en 1832, insistant pour y recevoir des élèves autochtones. Ces rappels historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un pays riche, qu’elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées – ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires -. La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie. Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l’avoir laissé péricliter, mais comment expliquer que tant de vos sujets, tous les jours, quittent l’Algérie pour la France ? 

En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n’est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d’un groupe sur le territoire algérien ? Je présente mes respects au Président de la République, car j’ honore cette fonction. 

Un citoyen français, André Savelli, Professeur agrégé du Val de Grâce. 

 

Le professeur André Savelli est né en 1927 à Rabat de parents originaires de Blida et Oued El Aleug. C’est l’aîné de 7 garçons, il fait ses études secondaires à Rabat. Il entre à la Faculté de Médecine d’Alger en 1945 puis à l’Ecole du Service de Santé de Lyon. Il passe sa thèse à Alger sous la direction du Professeur Benhamou puis passera trois ans comme médecin militaire à In Salah avant de rejoindre le 1er RTA à Blida. En 1961 il sera chef du service psychiatrique de l’Hôpital Maillot puis sera nommé Professeur Agrégé au Val de Grâce. Par la suite il fut Chargé de Cours en psychopathologie à la Faculté des Lettres de Montpellier et Chargé de Criminologie Psychiatrique à la Faculté de Droit. Il est l’auteur d’une centaine de publications en psychpathologie. Il est Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier de l’Ordre National du Mérite et membre de l’Académie des Sciences et des Lettres de Montpellier.

 

 

 

 

La chasse aux couples non-mariés est de retour à Alger.

La chasse aux couples non-mariés est de retour à Alger.  dans Actualité 75006_503322559732621_1030933077_nÀ Chéraga, ces dernières semaines, les policiers n’hésitent plus à embarquer ces couples jugés illégitimes. Mieux encore, la Police vérifie même « la virginité des filles surprises encompagnie des hommes ».

Selon le quotidien francophone l’Expression, les policiers de la DGSN de Chéraga ont procédé à l’arrestation de plusieurs couples non-mariés. Embarquées au commissariat, les filles sont emmenées par la suite à l’hôpital pour que l’on puisse examiner leur virginité, rapporte ce quotidien qui cite des sources hospitalières. « À 4 heures du matin, la police nous a ramené deux jeunes filles de 17 ans qui étaient avec leurs copains en voiture pour une réquisition d’examen d’hymen », a confié ainsi anonymement une source hospitalière.

De nombreux médecins s’interrogent, par ailleurs, sur « la légalité de telles interpellations surtout qu’elles ne répondaient aucunement à une quelconque «requête» ou plainte des parents, seuls détenteurs d’autorité sur des enfants mineurs », précise la même source qui se pose, en dernier lieu, cette question : la volonté de protection des mineurs doit-elle passer par la vérification de l’état de l’hymen ?

Urgent : La famille d’Ahmed Ouyahia quitte l’Algérie

Une source bien informée a vu le départ de toute la famille d’Ahmed Ouyahia, ancien premier ministre et ancien patron du RND, ce jeudi à 09 heures du matin de l’Aéroport Houari Boumediene d’Alger vers une destination d’un pays européen.

D’après les premières informations, il s’agit bien d’une fuite bien préparée depuis quelques semaines, suites aux multiples enquêtes diligentées sur des grands dossiers de corruption et détournements, et des biens et privilèges acquis par Ahmed Ouyahia depuis des années, dont l’entreprise de transport TAHKOUT mais aussi son implication dans des affaires de Sonatrach (Tassili Airlines) et l’affaire Khalifa Bank.

Attendez plus de détails, on reviendra sur cette affaire. 

Tunisie: Les obsèques du vendeur ambulant tournent à la manifestation anti-Ennahda

Plusieurs centaines de personnes ont participé aux funérailles jeudi du vendeur à la sauvette qui s’est immolé cette semaine à Tunis, une procession qui s’est transformée en manifestation contre le parti islamiste au pouvoir, Ennahda. Les obsèques d’Adel Khazri, 27 ans, ont eu lieu dans la petite localité déshéritée de Souk Jemaa, dans le nord-ouest de la Tunisie, le jour où le nouveau gouvernement de l’islamiste Ali Larayedh doit prendre ses fonctions et s’atteler à résoudre une crise politique, sociale et institutionnelle.

Les proches et voisins de la famille du défunt hurlaient leur colère d’abord devant la petite maison de la mère d’Adel Khazri puis lors de la procession. Avec notre âme et notre sang nous nous sacrifions pour notre martyr, Ennahda dégage ont notamment scandé les habitants de ce village difficilement accessible et situé sur une colline au bout d’une piste boueuse. Plusieurs dizaines de jeunes sont ensuite montés à bord de voitures dans le but d’aller manifester dans la capitale régionale, Jendouba, contre la misère et le chômage dans cette région très pauvre.

Adel Khazri, qui subvenait aux besoins de sa famille en vendant des cigarettes à la sauvette, s’est immolé par le feu mardi sur l’avenue Habib Bourguiba de Tunis, haut lieu de la révolution de janvier 2011, une révolte qui avait été déclenchée par l’immolation d’un autre marchand ambulant excédé par la misère. Deux ans plus tard la pauvreté et le chômage continuent de faire des ravages en Tunisie. Dans ce contexte, les grèves, les manifestations et les conflits sociaux se sont multipliés ces derniers mois.

Ennahda Blâme le comportement de ses militants envers l’ambassadeur français François Gouyette :

Le mouvement Ennahdha a estimé mercredi « injustifié le comportement observé envers l’ambassadeur d’un pays ami », dans une allusion aux slogans brandis par des étudiants de la Faculté des sciences de Jarzouna (Bizerte), pour protester contre la visite de l’ambassadeur de France en Tunisie, François Gouyette, à la Faculté. Ennahdha souligne, dans un communiqué, « l’importance et la solidité des relations tuniso-françaises dans plusieurs domaines», affirmant que les relations entre les deux pays « ne peuvent être altérées par de tels comportements inadmissibles».

Des étudiants de la Faculté des sciences de Jarzouna à Bizerte, appartenant à l’Union générale tunisienne des étudiants (Ugte) (courant islamiste) ont crié « Dégage », à l’ambassadeur français en visite au gouvernorat de Bizerte, l’obligeant à interrompre sa participation à la conférence scientifique programmée à la faculté.

ACTE MANQUÉ – La Conférence épiscopale italienne salue l’élection d’un pape… italien

C’est ce qu’on appelle une faute de communication. La journal italien Il Fatto quotidieno publie en effet le communiqué de presse envoyé mercredi soir par la Conférence épiscopale italienne (CEI) pour saluer l’élection du nouveau pape. Problème : au lieu de féliciter Jorge Mario Bergoglio pour sa nomination, le communiqué se réjouit du choix d’Angelo Scola, archevêque de Milan.

Dans ce communiqué envoyé à 20 h 24, soit plus d’une

heure après l’élection du pape François, « le secrétaire général exprime la joie de toute l’Eglise italienne après l’annonce de l’élection du cardinal Angelo Scola sur le trône de Saint-Pierre. » « Le nouveau pape poursuivra le travail entrepris par Benoît XVI, et l’Eglise italienne lui promet d’ores et déjà révérence inconditionnelle et obéissance », peut-on encore y lire.

Angelo Scola était effectivement bien placé dans la liste des prétendants au titre pontifical, mais le conclave lui a préféré finalement un pape non-italien.

Précisons toutefois que dans une pièce jointe à ce communiqué de presse, le nom du nouveau pape est rapporté correctement. C’est donc cela de prendre un peu trop ses espoirs pour des réalités. 

François, pape de crise

Humble et proche des pauvres, le pape François s’inscrit dans l’ère du temps où l’austérité prévaut. Détaché de la Curie, il a des atouts pour réformer le fonctionnement du Vatican. Premier pape sud-américain, premier pape jésuite, il lui reste à répondre aux accusations de complaisance à l’égard de la dictature argentine.

François sera-t-il en mesure de donner un nouveau souffle à l’Eglise catholique ? Le rythme du Vatican n’est pas celui de l’actualité. Il est donc bien difficile de se prononcer au lendemain de l’élection du successeur de Benoît XVI sur les atouts et les faiblesses d’un homme, qui plus est, que beaucoup ont découvert mardi soir. Tout juste peut-on analyser son parcours et ses premiers gestes pour tenter d’y déceler les signes des orientations de son pontificat. Mais ce sont beaucoup d’autres facteurs qui forgeront en définitive son bilan.

En regard des enseignements queFrançois, pape de crise dans Actualité le-pape-fran-ois--300x218 l’Eglise catholique, selon beaucoup d’observateurs, devait tirer du renoncement de Benoît XVI pour cause de fatigue, on peut déjà avancer quelques observations.

Les cardinaux réunis dans la chapelle Sixtine n’ont pas choisi un pape fondamentalement plus jeune. Elu à 76 ans, il ne se distingue pas de son prédécesseur. Reste la jeunesse d’esprit… François présente en revanche un profil plus marqué de pasteur et d’homme de terrain, éprouvé auprès des plus pauvres des bidonvilles de Buenos Aires. Corollairement, il est plus distant de la Curie romaine que son prédécesseur qui y avait fait ses classes, sans pour autant être tout à fait ignorant de son fonctionnement grâce à des séjours fréquents à Rome. Ces dispositions sont incontestablement des atouts pour espérer réformer un cénacle où a sévi ces derniers mois un climat délétère peu propice à la confiance, comme l’a démontré le scandale du « VatiLeaks ». Enfin, grande rupture avec Benoît XVI, les cardinaux sont allés chercher François Ier « au bout du monde » mais au cœur de l’Eglise catholique contemporaine, sur ce continent américain qui fournit aujourd’hui les plus gros bataillons de fidèles catholiques sur la planète. Voilà pour les éléments de comparaison avec Benoît XVI.

Mais l’homme, qui est-il ? Ce qui a sans doute le plus frappé mardi soir à l’écoute des premiers mots du pape François, c’est l’extrême simplicité du personnage qui a été jusqu’à s’incliner devant le peuple de Rome en réclamant ses prières. Sa fibre sociale, le fait qu’il soit issu de l’ordre des jésuites – une première -, et son humilité sincère présagent à la fois un recentrage de l’action de l’Eglise sur ses principes fondamentaux, ce qui pourrait marquer une rupture, et une opposition idéologique au libéralisme débridé, ce qui a été une constante des derniers papes.

Progressiste sur le plan social, François ne semble pas l’être sur les questions éthiques. Les évêques d’Amérique du Sud n’étant pas connus pour être à l’avant-garde dans ce domaine, ce n’est pas une surprise. Il reste qu’entre le discours dogmatique et la façon dont celui-ci est porté auprès des divorcés, des homosexuels ou des partisans de l’euthanasie, il y a une marge et il sera particulièrement intéressant de voir comment l’homme réputé attentif aux autres l’exploitera.

La seule véritable tache apparente sur la soutane blanche du nouveau pape touche à son rôle face à la dictature argentine, de 1976 à 1983. Silence coupable, complicité passive, collaboration active ? Le dossier n’a pas encore été suffisamment étayé en Europe pour instruire un procès a posteriori. Si la responsabilité de Jorge Mario Bergoglio est clairement engagée, on peut s’interroger sur le risque pris par les cardinaux de le porter au poste suprême. Si elle ne l’est pas, François a tout intérêt à s’exprimer rapidement sur cette question, au-delà des éclaircissements qu’il a déjà donnés à ce propos en Argentine, pour éviter de devoir traîner ce boulet tout au long de son pontificat.

Sur ce dossier, le verdict qui primera sera celui des Argentins. A l’annonce de l’élection comme pape de l’amateur de football qu’est l’évêque de Buenos Aires, beaucoup ont laissé exploser leur joie : ils avaient déjà le Messi, ils ont désormais le pape. 

Qui est Jorge Mario Bergoglio, le pape François ?

Qui est Jorge Mario Bergoglio, le pape François ? dans Actualité la-pape-fran-ois-1er--300x218Premier pape venu du continent américain, l’Argentin Jorge Mario Bergoglio a été élu ce 13 mars à la surprise générale pour succéder à Benoît XVI après sa démission historique le 28 février.

L’Argentin Jorge Bergoglio, 76 ans, élu pape sous le nom de François Ier, est un jésuite austère, considéré comme modéré, de tendance réformiste, et un homme aux goûts simples : il aime le football et préfère le métro de Buenos Aires aux voitures avec chauffeur. Selon les indiscrétions qui ont filtré sur le précédent conclave, celui de 2005, il était le dernier cardinal en lice face à Benoît XVI.

Son élection au Saint-Siège est une première pour l’Eglise catholique, qui n’a jamais été dirigée par un représentant de la Compagnie de Jésus. C’est aussi le premier Latino-américain à devenir pape, alors que le sous-continent a la plus grande communauté catholique du monde. 

Un homme timide qui aime les transports en commun

Archevêque de Buenos Aires et primat d’Argentine, cet homme timide et à la parole rare jouit d’un grand prestige au Vatican comme à Buenos Aires. « C’est un Argentin du port de Buenos Aires, Buenos Aires est son berceau. Il prend le métro, il aime voyager avec les gens, il a rarement utilisé une voiture avec chauffeur. En tant que cardinal, il a continué de vivre la vie normale d’un prêtre. C’est un homme irréprochable », raconte Guillermo Marco, son plus proche collaborateur dans la capitale argentine.

Afin d’écrire un nouveau chapitre dans l’histoire de l’Eglise, il s’est choisi pour nom de pape celui de François. « Il a dû choisir ce nom pour la pauvreté, il a toujours été un grand admirateur de François d’Assise », précise Guillermo Marco. « C’est un homme simple, qui a une grande compassion pour les plus nécessiteux », dit de lui monseigneur Eduardo Garcia, évêque auxiliaire de Buenos Aires. 

Un homme simple et modeste

Né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, le nouveau pape a vu le jour dans une famille modeste du quartier traditionnel de Flores, au coeur de Buenos Aires. Fils d’un employé des chemins de fer d’origine italienne, il va à l’école publique. Il achève ses études avec en poche un diplôme de technicien en chimie.

A 22 ans, il intègre la Compagnie de Jésus, où il y étudie les humanités et obtient une licence de philosophie. Après un détour par l’enseignement privé, il suit des études de théologie. Il est ordonné prêtre le 13 décembre 1969. Moins de quatre ans plus tard, à tout juste 36 ans, il est élu provincial (responsable national) des jésuites argentins. Il assumera ces responsabilités pendant six ans.

Pendant la dictature militaire en Argentine (1976-1983), Jorge Bergoglio se bat pour conserver l’unité d’un mouvement jésuite taraudé par la théologie de la libération, avec un mot d’ordre : maintenir le caractère apolitique de la Compagnie de Jésus.

Le futur cardinal se rend ensuite à Fribourg, en Allemagne, où il obtient son doctorat. A son retour, il reprend l’activité pastorale en tant que simple curé de province dans la ville de Cordoba, à 700 km au nord de Buenos Aires.

Le 20 mai 1992, Jean-Paul II le nomme évêque auxiliaire de Buenos Aires. Il grimpe alors les échelons de la hiérarchie catholique de la capitale pour devenir cardinal le 21 février 2001.

En dépit de cette carrière météorique, l’homme est resté « très humble » et « garde un profil bas », selon le père Marco, qui ajoute qu’il n’a pas de vie nocturne : il se lève à 04h30 du matin et termine sa journée à 21h00. Il a renoncé à occuper la somptueuse résidence des archevêques de Buenos Aires. 

Un amateur d’opéra et de football

On le dit très attentif aux besoins de ses collaborateurs, qui peuvent le joindre à tout moment sur une ligne téléphonique directe. Il n’accorde pas d’interviews, tout en étant lui-même un lecteur assidu de la presse. C’est un lecteur averti de Jorge Luis Borges et de Dostoïevski, amateur d’opéra et supporteur de San Lorenzo, un des clubs de football de Buenos Aires, fondé par le prêtre Lorenzo Massa. 

Contre le mariage homosexuel et l’avortement

En 2010, Jorge Bergoglio s’est opposé avec vigueur à la loi légalisant le mariage homosexuel en Argentine, pays où les trois-quarts des habitants sont des catholiques. Il s’est aussi élevé contre le droit octroyé aux transsexuels de changer de sexe à l’état civil. La tension est alors montée entre Jorge Bergoglio et la présidente de centre gauche Cristina Kirchner. En revanche, l’avortement reste prohibé en Argentine, sous la pression de l’Eglise.

En septembre 2012, le cardinal Bergoglio a critiqué les prêtres refusant de baptiser les enfants nés hors mariage, les qualifiant d’ »hypocrites ». Au Saint-Siège, il était avant son élection membre de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Sergio Rubin, éminent vaticaniste du quotidien argentin Clarin, voyait plutôt Jorge Bergoglio comme « un faiseur de rois », de par son influence dans les couloirs du Vatican, que comme un favori. Il lui prête la capacité de « rénover la curie romaine » et d’ »apporter un nouveau souffle au sein de l’Eglise ». « C’est un homme audacieux », avertit son ancien porte-parole, Gustavo Boquin. 

Un choix surprenant

Le nouveau pape François Ier fera preuve d’ouverture et de capacités de dialogues, selon Jean-Pierre Delville, professeur d’histoire du christianisme à l’UCL. Le choix du nouveau pape est surprenant pour trois raisons, estime le professeur.

D’abord le fait que c’est le premier jésuite à accéder à ce poste. Il a une expérience centrée sur l’accompagnement personnel, explique Jean-Pierre Delville. Pour ce dernier, le fait d’être jésuite ne signifie pas qu’il vit comme un moine dans sa maison et qu’il mène une vie austère.

Ensuite, il s’agit du premier pape latino-américain. « Il incarne le dynamisme de cette église, qui est à taille humaine et centrée sur l’action sociale », indique le professeur.

Enfin, Jorge Mario Bergoglio a une personnalité ouverte. « Il a un ancrage concret et pastoral, tourné vers les populations. Ce n’est pas un cardinal de curie comme Benoît XVI », avance Jean-Pierre Delville.

Le fait que le nouveau pape est âgé de 76 ans n’est pas un handicap, estime le professeur. « Il ne fait pas son âge, il dégage de la sympathie. Il s’agit quand même d’un pari sur l’avenir », estime-t-il. Il parait cependant que François 1er a quelques problèmes de santé.

Le choix de s’appeler François est une référence claire à François d’Assise, partisan d’une Eglise pauvre, proche du peuple, tournée vers la spiritualité et la fraternité. « François d’Assise est le Saint le plus populaire de l’Eglise », ajoute Jean-Pierre Delville.

Pour le professeur de l’UCL, Jorge Mario Bergoglio fera preuve d’ouverture et de capacités dialogales. Il fait référence au fait qu’il a demandé à la foule, dès sa première apparition place Saint-Pierre à Rome, de le bénir avant même de la bénir.

 

Les dessous peu propres de Khalida : Des cadres du Ministère dénoncent.

Les dessous peu propres de Khalida : Des cadres du Ministère dénoncent. dans Corruption en Algérie ka1-295x300Les dessous peu propres de Khalida. Des cadres du Ministère dénoncent. Absolument ! A lire et partager

Ci-dessous, il s’agit de dizaines de milliards détournés au Ministère algérien de la culture

Ce qui vous est demandé après avoir lu le texte :
1 – l’envoyer par email à toutes vos connaissances et leur demander de le transmettre aux leurs. Indéfiniment. Si vous êtes conscient, si vous êtes patriote, si vous êtes VRAIMENT INTEGRE, faites-le au moins une fois par semaine.
2 – créer un site Web personnel et le mettre en ligne. Car Internet c’est très important. Ou le mettre dans des blogs, l’envoyer aux journaux, le traduire!
Il ne s’agit pas de dire : « Mon Dieu, c’est grave ! ». Si vous êtes intègre, citoyen, patriote et conscient, vous devez agir !

I. ALGER CAPTALE CULTURELLE ARABE 2007
A. LA GENESE/ BECHICHI ET ALGER 2007 : POURQUOI ?
Bechichi a accepté le poste de commissaire car Toumi lui a promis d’être l’ordonnateur de la manifestation « Alger capitale culturelle arabe 200 ». Un ordonnateur est responsable et signataire s’agissant d’argent. Une fois installé, Toumi a voulu lui imposer Orif Mustafa comme second ordonnateur ! Evidemment Bechichi a refusé, alors le conflit avec la ministre a commencé à couver. Elle se savait capable de l’avoir à l’usure en le laissant se débattre dans des problèmes d’argent. Elle ne lui a pas viré un centime pour qu’il accepte Orif comme second ordonnateur. En novembre 2006, elle a fini par avoir la peau de Bechichi. Bechichi a fini par comprendre qu’on veut qu’il bouffe et laisse bouffer, alors il a dit ce qu’il pense dans El Khabar. Il n’a pas marché dans la combine car il sait que Orif est celui-là même que M. Raouraoua, alors commissaire de l’Année de l’Algérie en France, avait jeté à la porte car il le soupçonnait de détournement ou avait des preuves contre lui !
Après le départ de Bechichi, TOUMI a ramené Bouchama. Mais elle ne lui propose pas le titre d’ordonnateur. Elle est l’ordonnatrice. Elle crée également une prétendue « Commission des sages de Alger capitale culturelle arabe 2007 » composée d’anciens ministres (Zhor Ounissi, Amimour et de quelques personnalités incolore et inodores qui n’auront d’ailleurs rien à gérer en réalité puisque les projets avaient déjà été ficelés par Orif et consort. Slimane Chikh et Ounissi n’ont pas remis les pieds dans la commission mais d’autres sont restés, pour bénéficier des avantages et des grosses voitures et des salaires faramineux. Ils ne connaissaient même pas le programme de la soirée du 12 janvier une heure auparavant la manifestation.
B. LE SPECTACLE DU 12 JANVIER 2007
Le spectacle du 12 janvier, à l’occasion de l’ouverture de « Alger, capitale de la culture arabe 2007 », a été organisé par Maghreb Films, dont le gérant est Ameur BAHLOUL, un ex journaliste de l’ENTV… qui est un prête-nom pour HHC…
Prix exact du spectacle : 350 383 020,87 centimes.
Au début, le ministère a demandé à l’ENTV de prendre en charge la manifestation. Chawki a refusé sous prétexte que la manifestation ne se tient pas le 1er janvier mais le 12, à l’occasion de Yennayer. Alors la ministre donne le marché à Maghreb Films, l’entreprise de Habib Chawki !!! Voila la ruse pour donner des marchés à un complice !!! Moyennant ristourne !!!
Le directeur de l’ENTV (Habib Chawki) a dit dans un quotidien qu’il refusait d’organiser le spectacle du 12 janvier car il coïncide avec la fête du yennayer ! C’est ce qui était écrit noir sur blanc dans un journal arabophone ! Comment l’ENTV refuse-t-elle de prendre un marché payant car la manifestation a lieu le jour de yennayer ? Le 1er janvier oui, mais yennayer, non !!! Aucun journal n’a relevé la gravité de la déclaration !
Supposons que Maghreb Films n’est pas l’entreprise de HHC, il y a pourtant plusieurs autres opérateurs algériens capables d’organiser ce spectacle comme le CIP. Si l’ENTV avait pris le marché il n’aurait pas coûté plus de 12 000 000 0,00DA !!! Et pourquoi octroyer le marché à Maghreb Films sans passer par un appel d’offre ?
Le programme du 12 janvier a été concocté par Maghreb Films, avec quelques orientations débiles de deux ou trois débiles qui entourent la ministre: des boqala présentées cinq fois dans le spectacle!!! La boqala c’est de l’art? Voila le niveau de Toumi : la boqala !!
Dans le spectacle du 12 janvier il y avait un orchestre composé de Français !!! En regardant l’émission Hna Fi Al Hana qui passe sur la chaîne A3 le dimanche soir, vous verrez ces musiciens dans le studio et il y a même leurs noms sur le générique de fin!
Pourquoi ne pas avoir pris l’orchestre de la radio ou l’Orchestre symphonique national qui dépend du Ministère de la culture ? Parce que cela ne coûte pas cher et ne prend pas de la chippa !!

C. ACQUISITION DE VEHICULES POUR ALGER 2007
Devis des acquisitions de véhicules : 39 181 000,00 DA
Des véhicules de luxe, pour les ORIF et consorts.
D. LES EXPOSITIONS DE ALGER CAPITALE CULTURELLE 2007
Orif est un corrompu qui est derrière les détournements de Alger capitale culturelle 2007 dans le chapitre des Expositions. Comment ? Il était responsable des Expositions et a pu réaliser son plan avant d’être évincé par Bechichi.
Djahiche a remplacé Orif au département des expositions de Alger 2007. C’est l’ami de Orif. Djahiche occupe aussi le poste de secrétaire général de l’Agence de Rayonnement !!!
Chacune des expositions programmées coûte entre 10 000 000 DA et 45 000 000 DA ! Ces expositions ont été gonflées à des sommes astronomiques pour prendre une chippa astronomique !!! Orif n’a sélectionné que des « artistes » qui sont ses amis : Salah Malek, Abdi, et d’autres, qui acceptent la chippa. L’expo de Salah Malek a été évaluée à 13.899.600,00 DA! Combien coûte la toile, la peinture, les pinceaux ? Un rouleau de 20 mètres de toile coûte 15000 DA !! Donc comment évaluer une exposition de peinture à 15 000 000,00 DA ?
Ci-dessous nous allons vous montrer que c’est du pur vol !!!
E. CHAPITRES D’UNE EXPOSITION DE ALGER CAPITALE CULTURELLE 2007 : Voici les différents chapitres des expositions tels qu’ils figurent dans les conventions signées avec les bénéficiaires.
– Frais du catalogue : 2 000 000 DA. Le devis réel du catalogue prévu (96 pages à 2000 exemplaires) doit être 500 000 DA au maximum, même chez l’imprimeur le plus cher. Où va le reste ?
– Honoraires de l’artiste : entre 2000 000 DA pour certains et 4000 000 DA pour d’autres. Pourquoi donner de l’argent à un peintre qui expose et qui peut vendre son travail dans l’exposition ? Pour empocher la chippa !
– Frais de l’aménagement de l’exposition : 2 000 000 DA. Alors que c’est l’artiste qui est sensé faire le montage et l’accrochage de son exposition, ou bien le personnel des musées. Orif a inventé ce chapitre pour donner des marchés à ses amis.
– Honoraires du Commissaire de l’exposition: 1 500 000 DA. Or une exposition personnelle d’un artiste ne nécessite pas d’avoir de commissaire. C’est l’exposant lui-même qui est supposé organiser son exposition. Pourquoi Orif a désigné des commissaires pour des expositions personnelles ? Pour détourner de l’argent. Les commissaires désignés sont toujours des amis de Orif et de Djahiche : Zoubir Hellal, Ferroukhi Nourreddine, et Nadira Laggoune qui ont été désignés comme commissaires de plusieurs expos. Imaginez 150 000 DA par exposition! Ils se sont partagés 10 expositions !!! Imaginez la ristourne pour Djahiche et pour Orif, peut-être aussi pour Khalida Toumi !
– Frais de transport : 1 500 000 DA. Sur les devis, il y a le transport d’œuvres qui sont pourtant réalisées à Alger et qui seront exposées à Alger (Futur musée d’art moderne, ex galeries algériennes).
– Frais d’assurance : 1 500 000 DA
– Prise en charge de l’artiste durant son séjour à Alger : 500 000 DA
Pourquoi on donne 10 000 000 DA comme subvention pour d’un film de fiction et 4000 000 DA pour un documentaire, alors que le devis d’une exposition est de 15 000 000 DA? Est-ce qu’un exposition coûte plus cher qu’un film ?
Vous comprenez pourquoi Bechichi a démissionné et Bouchama aussi ?
F. LES AMIS DE ORIF DANS ALGER 2007
M. Orif était chargé des expositions de Alger capitale de la culture arabe 2007. Il a défini le programme en octroyant des fonds à plusieurs de ses amis et connaissances, notamment : Malek Salah, Abdi, M. Zoubir Hellal, M. Ferroukhi Nordine, Mme Laggoune, M. Boumehdi, le céramiste. Lorsque Bechichi a chassé Orif, M. Djahiche l’a remplacé au département Expositions de « Alger, capitale culturelle arabe 2007 ». Moussa Hadj, Hadj Moussa !
Certaines expositions sont réalisées par l’Institut du Monde Arabe, à Paris, France. Pourquoi? Pour empocher la ristourne en devises. Dans une manifestation algérienne et arabe, est-il normal de faire appel à un institut qui se trouve à Paris? Ces expositions coûtent très cher, car il faut inclure les frais de transport, d’assurance…
L’aberration est que l’IMA, depuis Paris, envoie des courriers à des artistes et des photographes Algériens leur demandant de participer à des expositions qui se dérouleront à Alger ! Voila pourquoi le budget des expositions est de 490 000 000 DA pour l’ensemble des expositions. En comparaison avec un budget de 680 000 000,00 DA pour le cinéma, alors que c’est le cinéma qui est supposé nécessiter plus d’argent d’autant qu’il comprend plus de projets.
G. LISTE DES EXPOSITIONS DE ALGER CAPITALE CULTURELLE 2007
Budget total alloué aux expositions : 490 000 000,00 DA
1. L’apport des Arabes aux sciences: 32.853.600,00 DA/ organisée par l’IMA, Paris
2. Majnoun Leyla de Salah Malek : 13.899.600,00 DA
3. L’Art Contemporain : 20.217.600,00 DA/ organisée par l’IMA, Paris
4. Hamza Bounoua Jeune Créateur Arabe : 13.899.600,00 DA
5. Les Artistes Internationaux de la Révolution Algérienne : 20.217.600,00 DA
6. Jeunes Designers du Maghreb : 15.163.200,00 DA/ organisée par l’IMA, Paris
7. L’Art au Féminin : 17.690.400,00 DA
8. Abdi Designer Algérien : 15.163.200,00 DA
9. Photographes du Monde Arabe : 12.636.000,00 DA/ organisée par l’IMA, Paris
10. Les Peintures et Céramistes Algériens d’Aujourd’hui : 40.435.200,00 DA
11. La Peinture dans le Monde Arabe : 12.636.000,00 DA/ organisée par l’IMA, Paris
12. Hommage aux Doyens de la Peinture Algérienne : 10.108.800,00 DA
13. La Peinture Algérienne des Années 70 et 80 : 10.108.800,00 DA
14. La Peinture Algérienne des Années 90 a nos jours : 10.108.800,00 DA
15. Misk El Ghenaim : 11.372.400,00 DA
16. L’Age d’Or de la Science Arabe : 42.962.400,00 DA/ organisée par l’IMA, Paris
17. Boumehdi, céramiste : 20.000.000,00 DA
COMMENTAIRES SUR LES EXPOSITIONS
– Une exposition qui a déjà été réalisée et présentée (exposée) à l’IMA et qu’on veut présenter en Algérie nécessite-t-elle 42.962.400,00 DA ? Pour le transport et les assurances ? C’est plus que du vol, car la préparation (collecte des pièces) est déjà faite. Même chose pour « L’apport des Arabes aux sciences ». Les expositions réalisées par l’IMA sont supposées être prêtes. Elles ne nécessitent donc que le transport et les assurances. Pourquoi ces sommes faramineuses ?
– Est-ce qu’une exposition de photos coûte 12.636.000,00 DA ? Zoubir Hellal est le commissaire de cette expo, alors qu’il n’est pas photographe ! Les photographes algériens refusent de participer à cette exposition bidon.
– Abdi, le designer, vit à Paris. Il a exposé dans la galerie de Orif (galerie Isma, Ryadh El Feth) ! C’est pour cela qu’il l’a choisi. Il y a plusieurs designers qui vivent à Alger, mais Orif ne fait appel qu’à ses copains.
– Boumehdi est un ami de la ministre. Le local de Boumehdi se trouve à Kouba : est-ce que ça coûte 2 milliards de transporter des céramiques de Kouba au musée national des beaux arts où l’exposition a eu lieu ?
– M. Ferroukhi qui est également commissaire des expositions : de Salah Malek, de la peinture et la céramique et de l’exposition de « L’art arabe contemporain ». Ferroukhi, Nadira Laggoune et Zoubir Hellal se sont partagés les expositions en tant que commissaires.
Il n’y a pas de raison d’avoir un commissaire pour une exposition qui appartient à un artiste ou pour des expositions qu’on ramène de l’IMA (institut du monde arabe de Paris) qui sont déjà préparées et qu’il s’agit seulement de transporter et de faire l’accrochage des tableaux sur les cimaises, ce qui est de la simple manutention. Un commissaire est nécessaire lorsqu’il faut rassembler des œuvres qui se trouvent dans plusieurs régions ou plusieurs pays : il fait les listes des artistes, sélectionne les œuvres… Or, dans les expos individuelles de « Alger capitale 2007 », tout est prêt puisque c’est l’artiste qui sélectionne ses propres œuvres. Pour les expositions collectives, le travail a été fait par l’IMA dont les expositions arrivent toutes prêtes de Paris pour être accrochées à Alger.
– Au lieu de charger le personnel spécialisé des musées (MNBA, Bardo, Antiquités…), faisant ainsi travailler des établissements du Ministère, les corrompus ont donné des marchés bidon à leurs copains et leurs copines qui versent la chippa. Normalement, on n’a besoin ni de commissaire ni de responsable de scénographie ou de l’aménagement, dans la mesure où les expositions se déroulent dans un musée. Les musées ont leurs commissaires et leur personnel qui sont habitués à accrocher des expositions. Mais qui va empocher la chippa si on fait travailler le personnel des musées ?
– Le chapitre scénographie est également bidon et sert à prendre la chippa en donnant le marché à des copains. Car dans une exposition personnelle, c’est l’artiste lui-même qui est supposé faire l’accrochage de son exposition, ou bien le personnel du musée, comme c’est habituellement le cas lors des expositions qui s’y déroulent depuis 1962 !!!
– Dans l’exposition de numismatique qui se déroule au musée des antiquités, les amis de Orif et de Djahiche ont empoché 4000 000 DA pour un aménagement qui ne leur a pas coûté 10 000, 00 DA!!! Les vitrines d’exposition appartiennent au musée des antiquités ! Les amis de Orif n’ont fait que placer quelques dizaines de pièces de monnaie dans ces vitrines pour 4000 000 DA!!
– Pourquoi donner à l’exposant 1500 000,00 DA ou 4 000 000,00 DA sans lui acheter une seule œuvre afin de la mettre dans un musée? Les pays qui se respectent achètent des oeuvres aux artistes, ils n’en font pas des assistés. Les artistes qui ont accepté de l’argent sont eux aussi des corrompus.
– D’ailleurs, pourquoi donner 1500 000,00 DA à ceux-là, alors que les artistes qui exposent dans le cadre des semaines culturelles de wilaya au Théâtre de verdure (centre Laadi Flici) ne reçoivent même pas un centime ? Pourquoi on ne donne pas un centime aux chanteurs, aux musiciens, aux peintres et aux artisans qui viennent de Timimoun, Ain Beida ou d’ailleurs pour les semaines culturelles de Alger 2007 ? Parce que ces gens-là ne bouffent pas avec Orif et ses complices.
Mais comme ces « grandes expositions » sont prévues au Musée d’Art moderne dont les travaux ne sont pas prêts de se terminer, elles n’auront probablement jamais lieu. L’argent sera empoché sans rien faire, comme pour les films et les 1001 livres !!!
CONCLUSION : Ces expositions ne reflètent pas les arts algériens ni une volonté de les promouvoir mais le copinage et la corruption. Le programme a été défini dans ce seul but.
H. LE THEATRE PROGRAMME ALGER 2007
BUDGET DES MANIFESTATIONS THEATRALES : 347 000 000,00 DA
50 pièces de théâtre prévues dans le cadre de Alger 2007
Sonia était la responsable du département théâtre de « Alger capitale de la culture arabe 2007 ». Elle a démissionné, et M. Benguettaf a été désigné à sa tête. Pourquoi a-t-elle démissionné ?
Une commission de lecture a été créée et a étudié les projets de théâtre sollicitant une aide. Mais M. Benguettaf décidait tout seul de l’octroi des subventions et n’a pas pris en considération les propositions de la commission de lecture ni de Sonia.
– Les théâtre régionaux (TRConstantine, TROran, TRSBAbbès, TRBedjaia, TRAnnaba) ont eu le financement d’une pièce chacun. Alors que le TNA a bénéficié de la subvention de onze pièces car M. Benguettaf est le directeur du TNA. « elmoumene yebda birouhou ». Alors que le TNA ne peut pas monter onze pièces ! Il n’a pas suffisamment de comédiens ni d’espace. Alors pourquoi il a pris 11 pièces ? Pour les donner à ses amis, moyennant chippa. Par exemple Boualem Aissaoui qui a une entreprise de production audiovisuelle (Cim Audiovisuel) a bénéficié d’une pièce de théâtre !!! Je vous donne une pièce signifie que je vous donne 4 ou 10 millions de Dinars !!! Imaginez la chippa !
– Mme Sonia, était chargée du département Théâtre dans « Alger capitale de la culture arabe 2007 » mais elle a préféré démissionner fin 2006… Vous voyez pourquoi les gens intègres démissionnent…
I. LES SEMAINES CULTURELLES DE WILAYA DANS « ALGER 2007 »
L’ONCI (établissement du Ministère) a reçu un budget de 220 000 000 DA par wilaya pour l’organisation des semaines culturelles de wilaya. Bentorki (DG de l’ONCI) a empoché l’argent mais il ne s’occupe que de la réservation de l’hôtel et du transport. En prenant un bénéfice incroyable sur chaque wilaya. Faites votre compte : loger et nourrir 64 personnes pendant une semaine dans un hôtel à Mazafran, ça coûte 220 000000 DA ?
En plus, l’ONCI a reçu du ministère 30 000 000 DA en bons d’essence !!
Les semaines culturelles de wilaya ou les semaines étrangères se déroulent au théâtre de verdure, centre Laadi Flici, et à la salle El Mouggar. Il n’y a aucun visiteur à ces semaines culturelles.
Si vous comptez tous les spectateurs de toutes les manifestations organisées depuis le 12 janvier par « Alger capitale culturelle 2007 » vous n’aurez pas 20 000 personnes !
4,5 milliards de DA pour toucher si peu de gens !!! Le budget de Alger 2007 est de 4,5 milliards de dinars !!! Une somme immense dont on n’a rien vu, et dont une grande partie est détournée !!
J. SEMAINES CULTURELLES ETRANGERES EN ALGERIE
L’ONCI s’occupe de la prise en charge de ces semaines culturelles étrangères dans le cadre de Alger 2007. Il fait des réservations (hôtel, restaurant, transport) des membres des délégations venues des différents pays (les artistes, exposants, officiels).
Pourquoi donner ce travail à l’ONCI alors que le ministère a une direction (direction de l’administration et moyens) qui peut faire les réservation et s’occuper de la prise en charge des délégations ? Car en fait il ne s’agit que de téléphoner à un hôtel pour réserver les chambres, véhicules, billets… Ce travail était fait par le Ministère depuis 1962. Mais on ne peut pas voler comme on veut si on laisse l’argent au niveau central, donc il faut le domicilier dans un établissement sous tutelle dont le directeur bouffe et permet à la ministre de bouffer. Compris ? Alors Bentorki (ONCI) facture des chambres d’hôtel et des billets d’avion à des prix astronomiques !!! Détails suivront plus bas.
K. 1001 LIVRES
1001 livres sont prévus pour Alger 2007. Avez-vous lu un de ces livres ? Avez-vous vu un de ces livres en librairie ? Un groupe de quinze éditeurs a empoché le fric. Pourquoi ces éditeurs seulement ? La encore c’est le piston, la rachwa, la chippa. Certains de ces éditeurs qui connaissent la chanson, attendent la fin de l’année 2007 pour faire oublier qu’ils ont pris de l’argent de l’Etat… Il y a à peine 100 livres qui sont sortis, sur les 1001 !!!
L. COMMENT DETOURNER l’argent de « Alger capitale culturelle 2007 »?
Plusieurs personnes, et l’ONCI sont utilisés par Toumi pour détourner du fric. Ceci s’appelle organisation de MALFAITEURS ou MAFFIA.
Sauf que la maffia empoche beaucoup moins d’argent en si peu de temps et avec si peu d’effort !!!
Les 4,5 milliards de DA ont été domiciliés dans des établissements du Ministère: ONCI, ONDA, CNCA, TNA. Plus loin nous allons expliquer dans le détail pourquoi l’argent est viré à ces établissements externes au ministère alors que ce travail peut être fait par ses structures internes. De quoi se charge l’ONCI dans le cadre de « Alger 2007 » ? D’abord de la signature des conventions avec les artistes, musiciens… Ensuite la prise en charge de la réservation de chambres, de billets d’avion, et l’accueil des délégations nationales et étrangères programmées pour les semaines culturelles. Evidemment, en augmentant les prix d’une manière faramineuse !!! L’ONCI met les sommes qu’il veut car il a la bénédiction de la ministre.
L’ONCI abrite l’argent qui soit disant servira à payer les semaines culturelles de wilaya (48 semaines) et les semaines culturelles étrangères) : 23 millions de DA par semaine culturelle algérienne.
L’ONCI
Dans El Khabar Bechichi Lamine avait accusé « certains de vouloir se mettre de l’argent dans les poches ». Ces « certains » sont LA MINISTRE !!! Son limogeage par Toumi n’est que la face visible de l’iceberg ministère de la culture. L’histoire des gros sous dans ce ministère a commencé bien avant, même si les 5,4 milliards de DA alloués à « Alger capitale culturelle arabe » ont fini par rendre folle Khalida Toumi. Les détournements existaient bien avant l’arrivée de cette manne qui fait baver. Les détournements se faisaient par le biais de l’office national de culture et d’information (ONCI). Comment ?
A. L’ONCI ET LA SALLE ATLAS
L’ONCI est un établissement du ministère de la culture, c’est l’ex CCI. L’ONCI a dévoré
plus de 80 milliards de centimes dans la restauration de la salle Atlas et son équipement. Cette opération a reçu plusieurs opérations au point qu’il est difficile de savoir combien d’argent au juste. Il semblerait que c’est même le double, soit 160 milliards de centimes ! Mais pourquoi le ministère des Finances donne-t-il encore l’argent demandé par le ministère pour la salle Atlas ? Pourquoi il n’alerte pas l’IGF ?
La restauration et l’équipement de cette salle a coûté quatre ou cinq fois plus que la construction et l’équipement d’une nouvelle salle, plus grande. A titre de comparaison, la construction d’un grand stade de football coûte entre 20 et 30 milliards de centimes.
Regardez comment est devenue la façade extérieure de la salle Atlas: de la dalle de sol sur la façade et il fait croire aux gens que c’est du marbre!!! La dalle de sol sur la façade, près de la mer alors que le quartier est très humide! C’est déjà un crime d’enlever les anciens stucs !
Alors ce gouffre financier, il sert à qui ? Qui en profite ? Au directeur de l’ONCI (Bentorki) tout seul ? Impossible !!!
B. L’ONCI ET LE FESTIVAL DE TIMGAD
Chaque année, l’ONCI (BENTORKI) reçoit du ministère entre 4 et 7 milliards de centimes pour l’organisation de ce festival bidon ! L’ONCI justifie par des factures gonflées : un chanteur qui coûte tant il met le double. Les prestations, l’hébergement, la restauration, la location de matériel, tout est gonflé. Voila pourquoi il ramène des chanteurs du Moyen Orient.
Et que ramènent ces quelques chanteurs Moyen Orientaux à la culture algérienne ? Rien ! Qui assiste au festival de Timgad ? Quelques centaines de personnes invitées.
C. L’ONCI ET LES PRESTATIONS POUR LE MINSITERE DE LA CULTURE
En mai 2006, Toumi a licencié M. Tebbani Saïd, ex directeur de l’administration et des moyens. Pourquoi ? Parce qu’il a refusé de payer un chèque de 4 milliards à l’ONCI pour une prestation qui valait à peine un milliard de centimes. De quoi s’agit-il ? De l’organisation de la conférence des ministre Arabes et Sud Américains qui s’est déroulée en janvier 2006 à Alger. L’hébergement et la prise en charge d’une poignée de ministres pour 40 millions de DA !
Or, les semaines culturelles organisées par Tebbani lui-même n’ont pas dépassé 800 millions de centimes. Mais la Ministre a préféré donner l’organisation de certaines manifestations juteuses à l’ONCI sous prétexte que le ministère lui-même n’a pas les cadres et le personnel pour organiser ces manifestations. C’est quoi réserver des chambres et des billets et des véhicules VIP ? La surfacturation de l’ONCI, dont le DG connaît la chanson, c’est : Je bouffe, tu bouffes. Bentorki a fait ses preuves lors de la manifestation 50ème anniversaire de la Révolution : il a géré des centaines de milliards en se mettant plein les poches.
En comparant sa facture et celle de Bentorki, Tebbani a compris que l’ONCI est une caisse utilisée pour le détournement. La réservation de chambres d’hôtels, de véhicules, des salles d’exposition ou de projection, et l’achat de billets d’avion, ne nécessite pas de faire appel à une structure externe au ministère. Après avoir licencié Tebbani, Toumi peut donner autant de manifestations qu’elle veut à l’ONCI, d’autant que « Alger capitale de la culture arabe 2007» allait être une opportunité en or de s’enrichir et d’enrichir Bentorki et consorts. Il ne fallait pas que le directeur des Moyens généraux soit un gêneur au sein même du ministère. Tebbani sera viré, Allim sera viré, Meftahi sera viré ! Et vive « Alger capitale de la corruption » sans les gêneurs !!! D’autres gêneurs seront licenciés, plus tard.
III. AUTRES OPERATIONS DE CORRUPTION
A. LA SALLE DE CONCERT DE L’INSM.
Près du Bastion 23 (Bab El Oued) se trouve l’Institut supérieur de musique. Une salle de concert était prévue, ce qui est normal pour un institut de musique. L’ancienne directrice (Mme Mokrani) n’a pas marché dans la combine de la ministre qui avait d’autres plans. Alors elle l’a licenciée afin que le plan maffieux soit exécuté. La salle de concert ne sera pas réalisée. Raison invoquée par la ministre : elle se situe dans le périmètre protégé du Bastion 23, monument protégé (ce périmètre est de 100 mètres). Pourtant l’Institut de musique lui-même, se situe aussi dans ce périmètre ? La presse a avalé la pilule, donc elle peut exécuter son plan : remplacer la salle de concert par un théâtre de plein air !!! Oui, un théâtre de plein air sera réalisé dans un croisement de carrefours, au milieu des klaxons !!! Et le projet peut revenir à l’oncle de Mme Sator, amie de la ministre, une corrompue qui a bénéficié de plusieurs appartements quand elle était maire ! Oui, les voleurs retombent toujours sur leurs pattes !!!
B. MUSEE D’ART MODERNE
Les ex Galeries Algériennes d’Alger seront transformées en musée d’art moderne. L’étude d’aménagement de ce musée a été réalisée pour la somme de 4 300 000 0,00 DA !!! Une étude à ce prix (400 000 Euros), même les plus grands architectes du monde n’en rêvent pas ! Les des études d’architecture des plus grands architectes du monde ne coûtent pas cette somme qui est octroyée pour une simple étude d’aménagement d’un édifice qui existe déjà !!!
Comment a eu lieu l’appel d’offres ? Le bureau d’études Architectes associés de Faidi, a été ramené par Orif. La ministre a chargé ce bureau d’études du projet bien avant que l’appel d’offres ne soit lancé. Il a donc travaillé sur l’étude plus que les autres soumissionnaires. Comme son projet était meilleur sur le plan technique, son offre financière a été acceptée sur instruction de la ministre.
Ceux qui croient que les appels d’offres stoppent la corruption ne connaissent pas Khalida Toumi !!! Elle camoufle des contrats gré à gré en marchés en bonne et due forme !!!

C. LA MINISTRE A CANNE: cinéma algérien ou corruption?
La soi-disant manifestation algérienne à Cannes organisée par le ministère de la culture en 2007 a coûté 300 000 euros. En guise « d’hommage à Mohamed Lakhdar Hamina », il y a eu une petite réception à laquelle moins de vingt personnes ont assisté, dont la majorité sont des Algériens résidants en France. Il n’y a eu ni réalisateurs, ni producteurs étrangers ! Cette histoire de « rencontre autour du cinéma algérien » : du bidon ! Comment faire une « Rencontre sur le cinéma algérien » en marge du Festival de Canne alors qu’aucun film algérien n’était programmé à cette manifestation ?
C’est l’Agence de Rayonnement Culturel (ARC) qui s’est chargée de la préparation de la « manifestation ». Son directeur est Orif Mustapha.
La manifestation de Cannes a consisté à louer une salle pour la conférence et commander un dîner dans un restaurant. Le dîner n’a pas eu lieu parce que les « invités » n’étaient pas venus !!! La manifestation algérienne a eu lieu durant l’hommage au cinéma du Burkina Faso, un pays respectable dont la production cinématographique est importante, qui est connu pour son sérieux et qui a préparé sa manifestation avec sérieux. Vous croyez que les gens du Burkina Faso peuvent payer 300 000 euros ? Pourtant ils ont fait leur manifestation ! Les prix des salles, des restaurants sont pareils pour tout le monde à cannes !! Comment donc arriver à 300 000 euros pour la réservation d’une salle de conférence et un dîner non consommé ainsi que l’achat d’une page de publicité dans une revue bidon !!! Demandez à Orif et à ses accompagnateurs de vous donner les dépliants et documents réalisés pour cette occasion ou les articles de presse française à son sujet !!! Rien !
Gonfler les factures : c’est la méthode qu’utilise la ministre pour voler !!!
Personne ne se rend compte en Algérie, d’autant que si quelqu’un doit demander des comptes à Orif (ARC) c’est sa complice, la ministre.
Etaient présents à Cannes avec Orif et la ministre :
1. Le directeur du CNCA, Ait Oumeziane, qui était toujours saoul à Cannes.
2. Lamine Merbah, ex directeur de l’ENPA, actuel président de la commission de lecture du FDATIC et ex président de la commission de lecture de « Alger capitale culturelle arabe 2007 ».
3. Mazif Sid Ali. Son dernier film, le documentaire sur les femmes présenté en février dans le cadre de « Alger 2007 », est entièrement fait avec des documents d’archives de la télé. Il fait passer un film d’archives pour un documentaire, alors qu’il a empoché 4 000 000 DA. Comme il a montré la ministre et Mme Sator dans son film, elle ne lui demandera pas des comptes !!! Voila un autre détournement, car en réalité ce film d’archives n’a pas coûté 200 000 DA !!!
L’AGENCE DE RAYONNEMENT CULTUREL (ARC)
Personne ne peut demander des comptes à Orif si ce n’est la ministre. Comment le chef du gouvernement ou le ministre des finances peuvent-ils savoir que cette manifestation bidon n’a pas coûté 300 000 euros ? Impossible ! Le prochain ministre, s’il est intègre, n’y verra que du feu.
L’ARC est une entreprise du ministère qui a sa propre comptabilité. Son directeur (Orif) n’a rien à craindre sauf si l’inspection générale ou la cour des compte ou l’IGF s’en mêlent. Mais qui alertera ces contrôleurs ? La ministre ! C’est elle le cerveau de la corruption au ministère de la culture !
Pourquoi elle a créé l’ARC ? Pour détourner de l’argent. Car l’Algérie n’a pas besoin d’une entreprise pour organiser des manifestations culturelles à l’étranger ! Même l’Egypte n’a pas ce genre d’agence. Depuis 1962, c’étaient les cadres du ministère qui organisaient des manifestations à l’étranger.
En France, l’Agence (AFAA) est une entreprise économique qui fait des recettes, alors que la notre sert à voler ! Le siège de cette soi-disant agence ARC est le Palais Rouge ou la Palais du Souf, à la Casbah. Il n’y a pas trois personnes ! Même pas de secrétaire ! Comment une agence qui n’a pas une secrétaire peut-elle organiser une rencontre sur le cinéma à Paris ? Orif n’a même pas capable de vous citer le nom de trois cinéastes algériens et aucun nom de cinéaste étranger !
D. Lamine MERBAH :
– Lamine Merbah était directeur de l’ENPA. Lorsque l’entreprise allait être liquidée, il a détourné des milliards destinés à la production de films. Tous les cinéastes le savent. Pourquoi n’est-il pas parti en prison ? Pourquoi elle le garde ?
En 2004, dans le cadre du 50ème anniversaire de novembre, Lamine Merbah a bénéficié de 75 000 000 DA pour produire un film d’animation sur la révolution algérienne. Il a été payé par le biais de l’ONCI. A ce jour, ce film n’est pas sorti et ne sortira jamais tant qu’il a la bénédiction de la ministre qui le couvre. Avec cet argent, Merbah a créé une entreprise qui s’appelle « Amine Intaj » et acheté du matériel et des caméras !!! La manifestation « du cinquantième anniversaire de Novembre, en 2004 » n’a pas été sanctionnée par une expertise comptable. L’ONCI n’a donné aux directions du ministère de la culture (direction de l’administration et des moyens) aucune information sur les projets financés dans le cadre de Novembre 2004 (cinéma, théâtre, musique…).
Aujourd’hui Merbah continue de voler, car il est protégé. En récompense, Toumi l’a nommé président du département cinéma dans la manifestation « Alger 2007 ».
Vous voyez comment il est facile de voler des milliards en Algérie ? Vous voyez comment Toumi et ses complices détournent de l’argent ?
Il y a même des producteurs qui ont pris de l’argent dans le cadre de l’Année de l’Algérie en France (2003) et qui n’ont pas fait leurs projets à ce jour !!!
Alger 2007 a financé 22 films de fiction (subvention de 10 000000 DA par film), 42 documentaires (subvention de 4000 000 DA) et 40 téléfilms. Combien ont été réalisés ? Trois ou quatre documentaires dont le film d’archives sur les femmes, de Mazif cité plus haut. C’est tout ! Combien seront réalisée ? Aucun !!! Pourquoi ? Parce que les producteurs bénéficiaires de subventions n’ont pas d’argent et veulent faire des films qui coûtent entre 3 et 6 milliards !!! S’ils n’ont pas d’argent à investir dans leurs projets, pourquoi l’Etat leur donne-t-il des subventions ? Pourquoi subventionner quelqu’un qui n’a pas suffisamment d’argent pour faire un film ?
Demain, un ministre honnête arrive : il ne saura jamais que des gens ont pris de l’argent et n’ont pas réalisé leurs projets ! Il ne saura jamais que l’ONCI ou le CNCA ont bénéficié d’un budget pour financer des activités et des produits culturels, que Merbah et d’autres ont bénéficié de subventions…
Pour détourner du fric à son profit, Toumi a créé les conditions pour que des producteurs, des éditeurs et d’autres gens malhonnêtes puissent voler ! Il n’y a aucune possibilité de suivi car les dossiers restent à l’ONCI ! Demain, comment un ministre honnête pourra-t-il savoir que Merbah a pris de l’argent dans le cadre de Alger 2007 ou du 50ème anniversaire de 2004 ou l’année de l’Algérie en France ? Impossible !! Pour voler, elle autorise que d’autres puissent voler ! Les vautours s’entourent de vautours !!!
E. LE FILM SUR L’EMIR ABDELKADER
En 2006, le ministère a eu un budget pour « l’étude d’un projet de film sur l’Emir Abdelkader ». Allez comprendre ce que cela veut dire mais c’est ça !!! C’est sous cet intitulé que Toumi a demandé du fric au ministère des finances ! Qui lui a octroyé la somme demandée pour cette « étude » dont l »intitulé même est bidon !! Il ne s’agit pas de l’écriture du scénario car le scénario existe déjà ! Ni de la production. Car pour la production de ce film, elle a demandé au ministère des Finances 120 millions d’euros !!! Lamine Merbah a dû lui dire que les films hollywoodiens coûtent ce prix-là. Donc pourquoi ne pas demander une somme hollywoodienne ? Espérons que le ministère des Finances va se rendre compte que c’est de la pure arnaque !
Mais il a accordé 3 000 000 0,00 DA pour l’étude bidon intitulée « étude d’un projet de film sur l’Emir Abdelkader »!!! Qui va bouffer ces 3 milliards ?
Ahmed Bedjaoui et Lamine Merbah ont été nommés chefs e projet de film sur l’Emir Abdelkader !!! Il faut trois milliards pour trouver un scénariste (américain ? français ?…) en vue de réécrire le scénario existant et chercher un réalisateur (américain, japonais, français… ?) pour le faire ? Vraiment, ils sont en train de chercher un réalisateur américain pour faire un film sur l’Emir Abdelkader ! La débilité côtoie la corruption !
Les cadres du ministère des finances ne connaissent malheureusement rien aux choses de la culture, alors la ministre leur demande des sommes astronomiques ! Ils s’exécutent car ils ne pensent pas qu’un ministre soit capable de tels mensonges pour détourner du fric !!! Oui, c’est aussi simple que cela de voler !!! Le ministre Benachenhou, lui, savait qu’elle dilapidait du fric.
Pourquoi donner le projet à Merbah et à Bedjaoui alors qu’ils ne sont pas fonctionnaires du ministère de la culture ? Vous avez vu d’autres ministères charger de simples consultants de projets aussi importants ? Comment peuvent-ils signer des documents alors qu’ils n’ont pas de cacher officiel ?
Orif était le Chef de projet du musée d’art moderne pendant une année, bien avant de devenir un employé du ministère !!! Conséquence : il a ramené Faidi qui a empoché 4,3 milliards pour une simple étude d’aménagement !!!
F. LES FILMS DE ALGER CAPITALE 2007 :
Lamine Merbah était président de la commission de lecture du département audiovisuel de « Alger 2007 ». Les membres de cette commission de lecture étaient payés à raison de 8000 DA par scénario !!! Ils ont « lu » 280 scénarios en quatre mois !
– le film « INDIGENE » de Bouchareb Rachid a eu 4 000 000 DA dans le cadre de Alger 2007 ! Alors que ce film est sorti depuis plus de six mois. C’est un film français. Le nom du ministère algérien de la culture ne figure même pas au générique !! Comment donner de l’argent à un film déjà sorti et qui, de plus, insulte notre histoire !! « Indigène » montre les Algériens comme des amoureux de la France qui vont combattre contre Hitler pour défendre leur « mère la France » !!!
– Il y a un faux « cinéaste » qui a bénéficié de 4000 000 DA pour faire un film, « Lahbib Benyakhlef et le MALG. » et 10 000 000 DA pour un autre film qui s’appelle « Assarouf ». Ce « cinéaste » escroc travaille dans une pizzeria à New York !!! Il n’a jamais réalisé de film de sa vie !!! Il n’est pas cinéaste ! Il vit aux USA, il a pris du fric et est parti… Son nom est Amine Kais Seddikioui et son entreprise s’appelle « Ekosia ». Amitiés de la ministre !!! Il suffit de créer une « entreprise de production » et de demander de l’argent au ministère. Avec le piston on a des milliards !!! Puis on disparaît dans la nature.
– Une autre cinéaste qui vit en Irlande a reçu de l’argent de Alger 2007 pour faire un film sur « Le rôle des Juifs dans la musique chaabi » !!! Avec l’argent algérien de Alger 2007 !!
G. GROS DETROUENEMENTS AU PATRIMOINE
Les projets inscrits dans le secteur du patrimoine du Ministère de la culture sont composés essentiellement d’études de restauration. Des centaines d’études sont inscrites pour des sommes faramineuses (entre 1 et 3 milliards par étude) ! Mais il n’y a aucune opération de restauration inscrite. Comment peut-on inscrire (au programme de l’Etat) des études de restauration alors que la restauration elle-même ne se fait pas ? Peut-on faire des études d’architecture pour des stades sans jamais construire de stades ? Si on le fait c’est qu’il y a quelque chose d’anormal. Oui, le ministère de la culture inscrit des centaines d’études pour la restauration de sites mais il n’y a que très peu de restauration car il n’y a pas quatre entreprises algériennes spécialisées dans la restauration du patrimoine!!! Alors pourquoi fait-on des études dans ce cas ? Pour donner des marchés à trois bureaux d’études : Gore, Archimède… Le ministère des Finances ne voit pas ces aberrations ? Non, bien que cela saute aux yeux et dure depuis des années !!!
L’affaire de PKZ traitée par le journal Al Fadjr n’est pas de la blague! Le dossier Patrimoine est une grande affaire !!! Il ne s’agit pas d’une petite affaire de 4 ou dix milliards dont parle Al Fadjr!! Oui, 10 milliards c’est une petite affaire dans ce ministère !!!
H. VIVE « DAMAS, CAPITALE ARABE 2008 SANS CORRUPTION » !
Les Syriens sont en train de préparer Damas, capitale de la culture arabe 2008. Eux ne pensent pas à voler et détourner de l’argent mais à promouvoir la culture de leur pays. Il y aura des écrans sur toutes les places publiques et dans tous les moyens de transport (trains, bus), des animations sur l’ensemble du pays, des manifestations, des subventions de projets d’artistes. Car leur ministre n’est pas un voleur et ne s’entoure pas de voleurs !!!
IV. L’EX DIRECTEUR DE LA CULTURE DE BOUMERDES : 2 milliards !!
L’ex directeur de la culture de Boumerdès (M. Bekki) a détourné 20 000 000,00 DA. Deux milliards ! Comme sanction, il a été mis fin à ses fonctions en mars 2006. il continue de percevoir son salaire ! Pourquoi il n’a pas été traîné devant un tribunal ? Amitiés de la ministre, quand tu nous tiens…
Est-ce qu’un ministre intègre permet à autant de gens de voler ? Les Orif, les Merbah, les Bentorki, Bekki…
V. PRET DE 1 700 000 0,00 DA
En 2004, le Crédit Populaire Algérien a accordé à Khalida Toumi un prêt de 1 700 000 0,00 DA.
VI. ACHAT D’UNE VILLA PAR KHALIDA TOUMI,
Toumi a acheté une villa à Telemly au prix de 3 000 000 0,00 DA. En vérité, son prix doit être au moins le double.
Comment peut-elle acheter une villa à ce prix-là en 2005 alors que les salaires des ministres sont connus ?
VII. LICENCIEMENT DES CADRES DU MINISTERE DE LA CULTURE
La croisade de Toumi contre les cadres intègres du ministère de la culture et leur remplacement par des fonctionnaires à la solde, des beni oui-oui ou des corrompus lui permet d’écarter tous les gêneurs pour voler impunément!
Les premiers gêneurs :
En janvier 2006 : licenciement de Said Tebbani,
En mars 2006 : licenciement de Allim Saïd, le sous directeur du budget
En mars 2006 : licenciement de Meftahi, sous directeur des moyens généraux.
Evidemment, licencier les cadres intègres de la direction la plus sensible : l’administration et les moyens, direction qui gère l’argent, qui signe les contrats et conventions, avalise ou rejette les marchés !

Les autres gêneurs :
Khalida Toumi a licencié douze (16) directeurs de la culture en mars 2007. Certains d’entre eux étaient près de la retraite avec 16 ou 20 ans d’expérience ! Elle n’a pas de respect pour les compétences ni de pitié pour les vieux. D’eux de ces cadres ont eu des attaques cardiaques après avoir été écartés.
A propos du Directeur de la culture de Sétif, Toumi disait récemment qu’elle l’a licencié à cause du théâtre romain de Timgad qui risque d’être déclassé. Menteuse ! Non, ce directeur est un homme très compétent, la preuve, le wali de Sétif l’a recruté lorsque Toumi a mis fin à ses fonctions ! Le directeur de Tipasa, Sahi, très compétent mais pas corrompu, et qui connaît certaines affaires de corruption sur la direction du Patrimoine : donc il est remplacé. Enlever seize directeurs compétents, c’est un crime !
Un de ceux qu’elle a désigné comme directeur de culture de wilaya est encore en stage en France ! Il se spécialise dans la restauration des objets muséographiques en métal. Pourquoi l’envoyer en formation si c’est pour en faire un directeur de la culture alors qu’il sera plus utile dans un musée ? Il a refusé le poste car il compte rester en France !!!
Cet acte est le plus criminel commis contre la culture depuis 62 !!!
– En décembre 2006, licenciement de Mme Mokrani, ex directrice de l’INSM (cas évoqué plus haut). Celle qui a refusé la corruption est remplacée par celle dont l’oncle a pris le marché de la salle de concert : Mme Sator, une ignorante, qui se prétend médecin, qui devient directrice de l’Institut supérieur de musique !!! La boqala à l’INSM !!!
– En mars 2007, licenciement de El Hadj Tahar Ali, directeur du développement et de la promotion des arts, écrivain, grand reporter et ex fondateur du quotidien Elhayet El Arabia.
– En mai 2007, licenciement de Mme ZOGHBI, directrice du Ballet national
– En juin 2007, licenciement de Aboulkacem, directeur du Bastion 23. Un homme intègre et compétent ! M. Aboulkacem, est un cadre qui ne fait pas partie des clans de la ministre, ni de ceux qui brossent dans le sens du poil, ni de ceux qui bouffent.
– En juillet 2007, licenciement de Tidjini, directeur de l’OREF, l’incorruptible dont on a parlé plus haut. Sous prétexte que l’OREF est mal géré ! Les locataires (dont Orif qui y possède une galerie d’art, la galerie Isma) ne paient pas leurs loyers car il n’y a plus de clients. Comment Tidjini peut-il réactiver l’OREF sans argent et sans visiteurs, surtout quand la ministre lui met des bâtons dans les roues car il n’est pas corrompu ?
Les gens intègres et honnêtes sont licenciés, les corrompus restent avec Toumi la corrompue, surtout quand ils occupent des postes importants… Les autres se taisent.
Comment la Présidence peut-elle avaliser ces fins de fonction alors que ces cadres ont des décrets présidentiels !!!! C’est ça l’Algérie ? On met aussi facilement fin aux fonctions d’un cadre supérieur de l’Etat aussi facilement, au bon vouloir d’un ministre, sans que la présidence ne fasse une enquête ?
Une femme avide et corrompue qui se comporte avec des cadres comme s’ils étaient des serviettes jetables, une honte dans ce pays !
Une maffia à la tête de la culture algérienne !!

SIGNE : DES CADRES DU MINISTERE DE LA CULTURE
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