Archive pour mars, 2013

Après le FFS, place au FLN.

Pour non-respect des procédures réglementaires dans la gestion des marchés et détournement de biens de l’APC de Tizi-Ouzou, plusieurs ex-maires des deux « Fronts alliés» se succèdent devant la justice.

Le verdict vient de tomber dans la matinée de ce mardi 19 Mars. Après les quatre ex-maires FFS de Tizi-Ouzou qui ont été déjà condamnés la semaine passée par le tribunal d’Azazga, à des peines allant de 7 à 10 ans de prison ferme et 1 millions de Dinars d’amende, voilà est venu le tour de l’ex-maire de Tizi-Ouzou et son vice président, tous deux du FLN, condamnés en deuxième appel par la chambre pénale de la cour de Tizi-Ouzou qui confirme le verdict du tribunal de Ouacifs.

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Des élus FLN de Tizi-Ouzou condamnés par la justice

BELHADJ Mohand Mouloud, ex-maire FLN de la ville des genets (2007/2010, avant d’être remplacé par son confrère, de l’ex parti unique, Naguim ElKoli pour le reste du mandat) et son vice président chargé des affaires sociales OULD CHIKH Nacer ont été condamné à deux ans de prisons ferme et une amende de 100 000 Dinars ainsi que 800 000 Dinars de dédommagements pour l’APC. 

Un autre mis en cause dans cette affaire a été condamné lui aussi à 18 mois de prison ferme et la même amende. Il s’agit de Moussa AOUAM, chef du parc communal de l’APC de Tizi-Ouzou. 

Enfin, signalons que le siège de la Mouhafadha FLN de Tizi-Ouzou est cadenassé depuis plusieurs semaines. ‘‘Ne cherchez pas le député-Mouhafedh Said LAKHDARI, c’est lui-même qui a fermé le siège et emporté les clés depuis que sa tête a été mise à prix par les redresseurs. Même les réunions officielles du FLN les tient à l’intérieur de la sablière SADOUDI, dans l’oued de Sebaou’’, déclare une élue FLN à l’APW de Tizi-Ouzou, qui a rejoint les redresseurs récemment, et qui n’arrive toujours pas à digérer la défaite aux sénatoriales de décembre 2012 devant le FFS. 

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La Mouhafadha FLN de Tizi-Ouzou cadenassée depuis le mouvement de redressement

APW de Tizi-Ouzou : LE PÉDALO PREND L’EAU !

Comme il fallait s’y attendre, au deuxième jour de la session de l’Assemblée, la coalition FFS-FLN-RND a bien démontré ses limites et ses incompétences. Le Wali avoue l’anarchie de l’organisation de cette session. Quel aveu ! Les masques commencent déjà à tomber, vite, plus vite qu’on imaginait.

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Le wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi.

De L’APW où nous avons assisté  depuis hier aux travaux de la session ordinaire « pour la présentation du bilan du Wali ! », j’ai appris la catastrophe dont laquelle se baigne notre assemblée gérée par des opportunistes.

Ce résultat est sans appel : Le FFS, au pouvoir depuis à peine 3 mois, grâce aux deux partis de l’alliance présidentielle d’Alger avec lesquels il partage la cagnotte de l’APW, subit ici un revers qui en dit long sur l’état de notre région et sur le jugement porté par la population Kabyle sur leurs nouveaux gouvernants, leur action et leurs résultats.

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APW de Tizi-Ouzou

 

Le verdict est terrible pour une alliance au  pouvoir qui, non contente de se renier en permanence, se révèle incapable de fixer un cap lisible, compréhensible et donc acceptable par les citoyens.

Au lieu de cela, elle persiste dans les erreurs de copinage avec l’administration ! Mesures « sociétales » dangereuses et inutiles, poursuit la fuite en avant et s’avère dans l’impossibilité de tenir ‘‘ses promesses électorales, maquillées de longs discours populistes’’ devant une région rebelle qui va bien finir par s’impatienter fin…2013 !

On en est désormais à tailler dans les investisseurs privés qui continuent à fuir la capitale du Djurdjura, et assister à ceux qui s’accaparent des richesses pour s’octroyer des prestations familiales, superbe message adressé aux familles de la grande Kabylie, qui a enfanté Abane Ramdane, Amirouche, Krim Belkacem … auxquelles on s’apprête à imposer, avec l’ineptie de la formule « RE », le démantèlement de notre unique richesse : La culture, notre organisation sociale.

Pendant ce temps, en quête de  » gros volumes » d’argent frais, le directeur de la culture de Tizi-Ouzou concocte une purge historique de notre budget de wilaya: il faut bien payer la « danseuse » de Tlemcen , qui persiste à croire et vouloir faire croire que le seul chemin possible pour sortir notre culture Kabyle de la torpeur dans laquelle elle est engluée consiste, encore et encore !, à créer de nouveaux moyens de détournement légalisés par le Wali, qui coûteront à la caisse de la Wilaya, déjà ‘‘trop pauvre avec ces médiocres’’, la bagatelle de….10 milliards de centimes :

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Ould Ali El Hadi, directeur de la culture de Tizi-Ouzou

Un fond spécial pour Ould Ali El Hadi, qui n’est pas à présenter en 2013, mais surement qui va soulager « l’artiste aux talents multiples, le P/APW, et qui fera sans doute son bonheur». Un fond spécial pour la crétaion artistique, SIC ! Une nouvelle arnaque, avec art et maniére . Et là, Bravo à ce jeune élu de l’opposition : Belle leçon d’éthique politique.

Personne en fait ne devrait s’étonner de cette ahurissante hypothèse, le Président de l’Assemblée, dans ses explications alambiquées pour indiquer comment il allait financer tout cela, ayant précisé que cette création va soulager la culture, Ah il voulait dire son chef Ould Ali !.
Nos amis, les vrais artistes qui ne se regardent pas dans le miroir plusieurs fois le même jour pour harceler les jeunes filles fonctionnaires de cette institution, jadis respectée et respectable,  pouvaient déjà s’attendre à fournir les « gros bataillons » de cette folle aventure…

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Hocine Haroun, président de l'APW de Tizi-Ouzou

 

Et comme décidément, le toujours eternel directeur de culture (pour combien de temps encore ?) Ould Ali El Hadi, a le vent en poupe, il est en passe de subir un nouveau désaveu de plus avec le probable départ de sa Khalida, secoué par le fameux scandale –Tlemcen, capitale de la culture islamique –  et dont des livres ont été distribué aux établissements scolaires et associations dans la bonne vieille ville des Genets et à travers tout les coins de la Kabylie ! Le meme jeune élu, preuves à l’apui, a mis à nu toute une stratégie d’antikabylisme et de déculturalisatisation de la région.

Ainsi, après d’autres importantes communes dirigées par l’alliance naturelle contre nature FFS-FLN-RND, c’est le bastion de la démocratie qui s’apprête à offrir au doux et dangereux rêveur un camouflet de taille !

Tout un symbole, un repère !

À un mois de la commémoration du 23 eme anniversaire du printemps Berbère d’avril 1980, et que l’arithmétique actuelle permettra heureusement de faire un calcul : la démonstration de force du peuple lorsque les rues lui en donnent la possibilité. La radio « Kabyle » de Tizi-Ouzou, avec une mission de dé-culturaliser la région, a trop fait de dégâts. Basta !

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Radio de Tizi-Ouzou

 

Le Président d’APW, plus que jamais en sursis, va probablement échapper au renversement de son exécutif.
Mais les Kabyles, dans leurs profondeurs, sont bien décidés à censurer son patron et ses amis de toujours, ce Ould Ali El Hadi et ce Wali « normaux » dont le pédalo coule… »normalement ».

Parfois, j’ai juste envie de partir et ne jamais revenir, des fois j’aimerais bien m’éloigner car j’ai trop supporté ;
Cela n’aurait pas grande importance si le sort de ma Kabylie et des Kabyles n’était pas en jeu ! Là encore, bravo à cette dame élue de l’opposition, qui de son coté a appuyé les dires de son camarade, jeune élu de l’opposition,en se demandant le pourquoi du bloccage des grands chantiers structurant pour la Kabylie, en citant le projet de la centrale thérmo-électrique d’Azzefoun qui a été bloqué par l’administration centrale, et le projet du grand CHU Tizi-Ouzou, par le sinistre Ahmed Ouyahia, tout en appelant l’assistance à élever le niveau des débats, au lieu de parler uniquement sur les ambulances et nids de poules. Nous comptons sur vous Madame pour dépoluer les débats. Barrer la route à ses incompétents d’opportunistes sera votre mission, l’honneur ne se marchande pas.

Pour la prochaine session de l’APW, ça sera un spectacle à ne pas manquer : Surement l’alliance sera l’eternel mauvais élève qui n’apprend pas ses leçons. Mais ne me dites pas que je serais obligé d’entendre, encore une autre fois, cette élue de l’alliance crier – encore une autre fois – « Pitié Monsieur le Wali » !

Ça sera vraiment des mendiants à l’Assemblée de Tizi-Ouzou, signe de la fin du mandat ou la fin du monde. 

Algérie : Les imams se dotent d’un syndicat anti Salafisme.

Les imams algériens venus des quatre coins de l’Algérie ont réussi une prouesse inédite en mettant en place aujourd’hui dimanche un syndicat en bonne et due forme, rapportent des médias locaux.

Les imams algériens se sont ainsi réunis autour de l’éminent cheikh Djelloul Hadjimi, une figure très connue au sein de l’Organisation de la conférence islamique (OCI). Résultat : la Coordination nationale des imams en Algérie (CNI) bénie par les imams a vu le jour sous l’aile protectrice de l’Union générale des travailleurs Algériens (UGTA) dont elle est organiquement liée.

C’est une première dans ce secteur si sensible que les imams disposent de leur propre syndicat. Mais au-delà de la défense de ses droits socio-professionnels, ce conseil des imams vise surtout à sanctionner toute sortie des rangs de la part de ses membres. Il y a un constat en effet que certains imams n’hésitent pas à relayer la propagande wahabite dans les mosquées d’Algérie. Le regain du Salafisme si visible à travers l’accoutrement des priants, semble avoir accéléré la prise de conscience quant à la nécessité de mettre le holà dans un secteur qui échappe au contrôle des autorités.

Des sources responsables algériennes ont déclaré que les salafistes radicaux contrôlent 80 % des mosquées en Algérie,  cela en l’absence d’une politique claire de la part du Ministère des Affaires religieuses pour organiser la fonction d’imam dans le pays.

Selon ce syndicat, la responsabilité de l’embrasement de la polémique autour du salafisme en Algérie est  le Ministre des Affaires religieuses, Abdoullah Ghoulam Ellah, qu’il accuse de faire des déclarations sur le danger des imams salafistes sans apporter ni arguments, ni preuves. Jamal Goul, le président du syndicat, dit : « Ou bien le ministère nous fait connaître les noms de ces salafistes qui représentent un danger pour le pays ou bien ce que fait le ministre n’est qu’intimidation et discrimination. ». Il précise que le rôle de ce syndicat est de défendre tous les imams, même s’ils sont salafistes, en l’absence d’une « justification légale » de leur destitution tant que le ministère n’a pas rendu public des noms d’imams salafistes qui représentent un danger pour le pays, et il  affirme que révéler leurs noms participera à éclairer l’opinion publique et à écarter la confusion dans une affaire qui commence à s’étendre sans qu’il y ait de solution à venir.

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Montée de salafistes radicaux en Algérie

Malgré ses critiques adressées au Ministre des Affaires religieuses, les responsables de ce syndicat attire l’attention sur un « point sensible » : les mosquées manquent d’un « encadrement solide ». Il y a pénurie d’imams et d’enseignants capables d’intervenir dans les affaires juridiques et de parler aux gens. Il n’y a que 20% des mosquées qui possèdent un encadrement solide et que 80 % qui en manquent, ce qui les menacent d’être un lieu d’exploitation pour diffuser les idéologies et les doctrines extrémistes.

Corruption en Algérie/ Lettre au Président Bouteflika !

Corruption en Algérie/ Lettre au Président Bouteflika ! dans Corruption en Algérie a.-moussi-300x225

Ahcène MOUSSI

Par Ahcène  MOUSSI,  Président Association Migrants Canada à Montréal

Monsieur Le Président,

Nous sommes en 2013, et les hydrocarbures conditionnent encore l’avenir de notre pays, puisque notre politique de développement est basée jusque-là exclusivement sur la rente pétrolière. Il y a quelques jours, nous avons commémoré le 42eanniversaire de leur nationalisation. C’est  presque un demi-siècle de gestion par nous même de cette ressource sans égale. Et c’est aussi presque un demi siècle de patinage et de marasme économique que nous vivions, puisqu’aujourd’hui encore, on parle ici et là ‘’d’économie désarticulée’’, ‘ »d’anarchie’’, « d’économie de bazar » et, et, …  

Beaucoup de responsables algériens doivent faire leur mea-culpa et se remettre en question. Ils doivent avant tout garder les pieds sur terre en se considérant comme des citoyens faisant partie du peuple, et non des mégalomanes d’une toute autre dimension ‘’les élites intouchables’’. Ils s’efforceront surtout à être des modèles pour les générations futures. Pour ce faire, ils n’y a pas trente solutions ; il va falloir tout simplement s’impliquer honnêtement, s’appliquer et s’imprégner d’éthique professionnelle.

Monsieur Le Président,

Vous avez, entre autres, cette mission de faire changer les mentalités et les choses dans notre beau pays. N’est ce pas que des actes réellement répréhensibles se perpétuent en ce moment même sous votre leadership, notamment dans ce secteur névralgique ? Et c’est ce pourquoi je me permets de vous écrire.

J’ai souvent entendu dire que ‘’Quand les gros profits frappent à la porte, l’éthique et la morale s’enfuient par la fenêtre tandis que la corruption et la magouille s’installent’’. Je n’avais pas cru alors ; mais la réalité a fini par me rattraper, puisque c’est exactement ce que nous vivons, ce que nous voyons et ce que nous lisons chaque jour dans notre pays.  

Monsieur Le Président, avec tous mes respects,

Notre pays est envahi par des ‘’asticots de tous genres’’.  Ces mouches à merde qui habituellement se rencontrent sur les bouses de vache, se sont rapidement émancipées pour se réunir dans des palaces et somptueuses suites parisiennes, montréalaise, londonienne etc.… afin de planifier la mort de nous autres commun des mortels et se servir de nos corps, comme nourriture, une fois ces derniers décomposés. N’est ce pas, pour beaucoup d’Algériens, l’affaire Farid Bédjaoui est une autre affaire de plus ? Oui, elle est «la goutte de trop », dans un pays étranglé par une rigueur historique, de lourds sacrifices sociaux, un chômage à plus de 40 %, la fuite de ces meilleurs cadres vers l’étranger et j’en passe. En rapport avec ce scandale, je vous fais savoir que les autorités canadiennes ont déjà émis des mandats d’arrêt à l’encontre de certaines personnalités, dont un haut responsable du renseignement (source : quotidien canadien The Globe and Mail).

Monsieur Le Président,

Les Algériens sont soumis, et ce depuis longtemps, à un parcours du combattant avec une succession d’interminables obstacles.

Doivent-ils rester coi et farouche ou encore comme de mauvais gobeurs, et demeurer des spectateurs de leur pays qui s’effrite petit à petit, jusqu’à disparaître totalement ? Doivent-ils applaudir ces ‘’recordmen’’ du vol, de la triche et du détournement des deniers publics ? Ceux là même qui sont l’une des plus grandes raisons, pour ne pas dire la raison principale de tous les maux et malheurs du pays ?

Ils sont nombreux ces gens sans scrupules à qui on a confié de grandes responsabilités dans des secteurs importants et sensibles en même temps. La liste est certainement longue. Si non, comment expliquer alors que des milliards de dollars, appartenant au peuple algérien, disparaissent dans la clandestinité chaque année ?  Le nif, la horma  et les sentiments d’antan, sont remplacés par la hogra, l’argent, le matériel et l’immobilier de luxe, aujourd’hui dans notre pays. La politique du ‘’laisser faire et laisser aller’’, sans demander des comptes, sans juger, sans sévir… équivaut  tout simplement  à  cautionner l’enlisement du pays et l’anarchie qui y règne et surtout à préparer tranquillement une bonne partie de notre relève, à devenir des employés serviles, des meneurs d’hommes impitoyables, des margoulins, des escrocs et des voleurs.

Monsieur Le Président,

C’est pour toutes ces raisons que beaucoup d’enfants de bonnes familles, beaucoup d’intellectuels, beaucoup de jeunes diplômés, ayant l’Algérie à cœur, quittent le pays pour le Canada, la France, le Royaume-Uni etc. Non ! Ce n’est pas par choix volontaire, c’est parce qu’ils sont mieux considérés et plus respectés ailleurs que chez eux. Et quoi les mauvaises langues en disent,  ils n’oublieront jamais leur pays, ils aiment leur pays, ils sont jaloux de leur pays, ils défendent bec et ongles leur pays. Mais ils refusent de revenir pour admirer de nouveau et revivre encore l’injustice, les passe-droits, le deux poids deux mesures etc.

Oui, j’en suis un de ceux là, moi aussi. Je cautionne et  partage totalement leur point de vue ; parce qu’en autres, ils attendent de voir notre pays appliquer la ‘’loi au dessus de tous’’. Ils attendent de voir notre pays mettre tout les algériens sur la même ligne de départ pour plus d’égalité de chance. Ils attendent aussi un vrai partage des richesses du pays sur l’ensemble de ses citoyens.

Monsieur Le Président.

N’est-il pas nécessaire de mettre sur pied un  ‘’organisme professionnel indépendant chargé des enquêtes économiques et financières’’ en parallèle avec la cour des compte, et qui aura pour  mission de suivre, d’enquêter et de scruter à la loupe, tous les projets et/ou marchés dont le coût dépasse la barre du million de dollars. Encore là, faudra-il trouver des hommes intègres, qui seront appelés à le piloter !

Monsieur Le Président,

Antoine de Saint-Exupéry disait que l’avenir n’est pas à prévoir, mais qu’il est à bâtir. C’est là très exactement notre vision des choses, et nous voulons des responsables bâtisseurs de l’avenir – l’avenir pour tous.

Je comprends votre désire ardent à aller de l’avant pour  une rapide sortie de la crise avec le minimum de risques possible.  Je comprends que vous voulez lutter contre toutes les causes de dégénérescences. Je comprends aussi que vous faites face à des ‘’obstacles’’ qui vous rendent  toutes ces tâches compliquées. Je vous souhaite bonne chance.

Je dois surtout vous remercier de m’avoir lu et de m’avoir compris.

APW de Tizi-Ouzou : L’alliance enfreigne les lois de la République

Coup de théâtre à l’Assemblée Populaire de Wilaya de Tizi-Ouzou, en ce Dimanche 17 Mars 2013, lors de sa première session ordinaire. Tout ce qu’on peut dire c’est : « PLUS QU’UNE ERREUR, UNE FAUTE….ET ELLE EST LOURDE ! ».

APW de Tizi-Ouzou : L’alliance enfreigne les lois de la République dans Chronique de la semaine apw-de-tizi-ouzou1

APW de Tizi-Ouzou

Passons de l’ordre du jour, qui, pour la première fois dans les anales de l’histoire, le Président de l’APW qui convoque une session ordinaire de l’assemblée pour présenter le bilan… du Wali ! On va s’habituer à voir et à comprendre enfin le lèche-bottes de celui qui aime se regarder dans le miroir, « L’artiste aux talents multiples », car la misère intellectuelle est la pire, surtout quand à cela s’ajoute la vulgarité de celui censé représenter le peuple.

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Pleniere APW

En effet, juste à l’ouverture de la session, le groupe APW du RCD a vite pris la vedette, en donnant une leçon de fonctionnement de l’Assemblée, avec un point d’ordre formulé via son chef du groupe, et dont la presse présente détient des copies.

Voici le texte du point relatif au fonctionnement de l’APW :

(Point d’ordre formulé par le groupe RCD à l’APW de Tizi-Ouzou lors de la session du 17 mars 2013 :

À la lecture du Règlement Intérieur de l’APW adopté lors de la session du 13 janvier 2013, nous, élus RCD, avons relevé que certaines dispositions sont en totale contradiction avec celles de la Loi 12/07 du 21 février 2012 relative à la wilaya.

Ainsi,

1°/ Les articles 7 et 27 de ce Règlement Intérieur s’éloignent de l’esprit de la Loi 12/07 notamment son article 29. Ces deux articles s’inspirent plutôt d’une disposition de la Loi 90/09 du 07 avril 1990, c’est-à-dire d’une Loi éculée alors qu’ils auraient dû être conçus dans l’esprit de l’article 27 de la Loi en vigueur qui traite de la police des débats lors des sessions de l’Assemblée.

2°/ L’article 09 de ce Règlement Intérieur n’est pas non plus conforme à la Loi en vigueur qui stipule en son article 62 que le nombre de vice-présidences ne sauraient excéder 03 pour une APW comme celle de Tizi-Ouzou.

3°/ Enfin, l’article 31 du même Règlement Intérieur dénote une volonté d’introduire la censure dans cet hémicycle.

Vous conviendrez en effet que le besoin de formuler un point d’ordre ne découle pas seulement d’une réflexion concertée ; il relève souvent de la responsabilité et de l’appréciation personnelle de l’élu.

Nous vous remercions de ce que vous entreprendrez pour la mise en conformité de ce Règlement Intérieur avec la Loi N° 12/07). 

Pour le premier point, l’article 29 de la loi 12/07 du 21 février 2012 stipule que le Président de l’APW ne peut en aucun cas être président de la session. Le bureau de session doit être élu par l’assemblée et sera assisté par deux représentants du cabinet du secrétariat de la wilaya.

Concernant le deuxième point, l’article 62 de la loi 12/07 est en totale contradiction avec l’article 9 du règlement intérieur de cette assemblée : Une APW à 47 sièges (cas de Tizi-Ouzou) le nombre de vice présidences ne saurait excéder à 3. Mais il se trouve que l’alliance FFS-FLN-RND a installé 4 vices présidences en plus des 9 présidents de commissions, tous permanisés, sous les yeux de l’administration (Wali). Ignorance, magouilles ou négociation ? Car la quatrième vice présidence est bel et bien revenu à Madame Amer Ouali Djamila, épouse Bouaziz Farid (Fédéral FFS de Tizi-Ouzou) ! On reviendra prochainement sur cette affaire.

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Amer Ouali Djamila, épouse Bouaziz Farid (Fédéral FFS de Tizi-Ouzou)

Revenons aux débats, loin des présentations des rapports des commissions par les élus de la coalition qui étaient dans la caquette de l’administration. Là aussi est un fiasco :

Le hasard a fait, que, au moment de la condamnation des quatre ex-maires FFS de Tizi-Ouzou par le tribunal d’Azazga, une élue APW FFS crée la surprise, bien sur sans être au courant de ce qui s’est passé à Azazga, oui vraiment c’est très loin 50 Kilomètres, pour celle qui a été accusée par le FFS de Tizi-Ouzou d’être une petite fille d’un Harki, et celle qui a traité Hocine Ait Ahmed de fils d’un Caïd, lors du rejet de son dossier pour les législatives du 10 Mai 2012. On se souvient qu’à cette époque là, ayant eu vent de cette traîtrise, elle s’est rendue au siège de la fédération  FFS de Tizi-Ouzou pour s’enquérir du sort de sa candidature, arrivée sur place, elle eut confirmation que son rejet (tardif) était dû au passé de son aïeul. Restant calme et avec une assurance Herculéenne, elle rétorqua: « Si, je suis évincée à cause des conneries de mon grand-père qu’en est-il d’Ait-Ahmed, qui lui, c’est son père qui était caïd?! » et de continuer devant l’assistance: « je sais qu’il s’agit bien de promotion canapé, ils n’auront pas ce qu’ils veulent avec moi ». Et là pour son élection à l’APW sur la liste du même FFS, qui a eu droit à ce fameux canapé?

Il s’agit de la jeune demoiselle aux triples couches encochées, avocate de Tadmait , Maitre Smaïl Nabila qui soulève la nécessité de créer une commission d’enquête sur le foncier. C’est évidement ce qui se passe à chaque fois qu’ont fait du ramassage d’ordures, sans tris, pour remplir les listes électorales. Et comme dit le proverbe arabe : Là où la diplomatie a échoué, il reste la femme.

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Maitre Smaïl Nabila

     

Quel culot, quel toupet de l’entendre et la voir, pontifiante, égrenant les données du problème à la manière du sage qui arrive enfin pour assumer les lourdes responsabilités devant le présent et l’avenir que personne d’autre de son parti jusque là n’avait eu le courage d’aborder, pire encore : Le FFS l’a toujours refusé !

 

Enfin, on apprend que le siège national du FFS à Alger

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Siege du FFS d'Alger

est en alerte ce soir : Les braves Hommes de la garde communale ont eu droit à une subvention , au titre du chapitre 911 (Affectation d’un budget, à la demande du wali). Bonne nouvelle pour ceux qui ont combattu le terrorisme, et pris en piège pour le FFS qui les a toujours traité de Milices.

Que ces gens qui ont fait tout l’inverse, qui ont tout critiqué, qui ont tout rejeté, se présentent aujourd’hui benoîtement en sauveurs de nos citoyens, se parant en supplément de l’auréole du courage, est tout simplement honteux.

 

Superbe escamotage d’une année d’un seul coup d’un seul !
Voilà qu’il les prend globalement pour des imbéciles frappés d’amnésie.

Ce Président d’APW est dangereux pour son amateurisme. Son arrogance et la violence en permanence sous-jacente de son propos sont des circonstances aggravantes.
Et sa loi, prétentieuse dans son intitulé et vide dans son contenu, ne sera qu’un maillon de plus dans le découragement rampant d’une région pourtant plein de talents mais qui n’en revient pas de constater le décalage entre la réalité qu’il vit au quotidien et les calembredaines de l’administration.

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Haroune Hocine, P/APW Tizi-Ouzou

Avec en plus l’emphase bien déplacée d’un bien médiocre Wali « dé-serviteur » de la République.

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Abdelkader Bouazghi, Wali de Tizi-Ouzou


Je craignais fort, il y a un an, de voir arriver à la tête de cette assemblée le pire Président, le pire exécutif de notre pauvre APW. 

Pour ma région, ma chère grande Kabylie, je ne me réjouis pas d’avoir eu raison.

Liberté

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres 
Sur le sable sur la neige 
J’écris ton nom 

Sur toutes les pages lues 
Sur toutes les pages blanches 
Pierre sang papier ou cendre 
J’écris ton nom

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Liberté

 

Sur les images dorées 
Sur les armes des guerriers 
Sur la couronne des rois 
J’écris ton nom 

Sur la jungle et le désert 
Sur les nids sur les genêts 
Sur l’écho de mon enfance 
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits 
Sur le pain blanc des journées 
Sur les saisons fiancées 
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur 
Sur l’étang soleil moisi 
Sur le lac lune vivante 
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon 
Sur les ailes des oiseaux 
Et sur le moulin des ombres 
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore 
Sur la mer sur les bateaux 
Sur la montagne démente 
J’écris ton nom 

Sur la mousse des nuages 
Sur les sueurs de l’orage 
Sur la pluie épaisse et fade 
J’écris ton nom 

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Liberté

 

Sur la vitre des surprises 
Sur les lèvres attentives 
Bien au-dessus du silence 
J’écris ton nom 

Sur mes refuges détruits 
Sur mes phares écroulés 
Sur les murs de mon ennui 
J’écris ton nom 

Sur l’absence sans désirs 
Sur la solitude nue 
Sur les marches de la mort 
J’écris ton nom
Sur la santé revenue 
Sur le risque disparu 
Sur l’espoir sans souvenir 

J’écris ton nom 
Et par le pouvoir d’un mot 
Je recommence ma vie 
Je suis né pour te connaître 
Pour te nommer :

Liberté.

Paul Eluard
in Poésies et vérités 1942
Ed. de Minuit, 1942

Habiba Djahnine reçoit le prix Prince Claus 2012

UNE CÉRÉMONIE A ÉTÉ ORGANISÉE MERCREDI SOIR À ALGER
Habiba Djahnine reçoit le prix Prince Claus 2012

Habiba Djahnine reçoit le prix Prince Claus 2012 dans Culture habiba-djahnine
La cérémonie de remise du prix Prince Claus d’Amsterdam pour la culture et le développement 2012, organisée par l’ambassade du Royaume des Pays-Bas à Alger, a eu lieu mercredi dernier.

La lauréate est l’écrivaine et documentariste Habiba Djahnine. Après Fellag en 1999, les éditions Barzakh en 2010, Habiba Djahnine est la troisième algérienne à recevoir ce prix. Après une courte projection vidéo relatant le parcours de la lauréate, l’ambassadeur du royaume des Pays-Bas a pris la parole pour présenter la lauréate et la fondation Prince Claus qui attribue, chaque année, des prix à des artistes, intellectuels et acteurs de la vie culturelle pour la qualité de leur travail et l’impact de leurs activités.

Concernant Habiba Djahnine, il appuiera que “notre lauréate a souvent réussi à démystifier la caméra”. L’orateur – qui citera dans son discours l’initiative du groupe de travail sur la politique culturelle en Algérie (initié par des jeunes issus de la société civile : artistes, écrivains, simples citoyens, etc.) – a ensuite lu le compte rendu du jury de la Fondation Prince Claus.

La lauréate – initiatrice des ateliers de documentaires “Béjaïa Doc” – montera sur scène pour recevoir, ensuite, sa récompense et choisira dans son discours de rendre hommage aux artistes et intellectuels arabes, dont les pays traversent de grands bouleversements.

Elle déclarera, en outre, avoir été “surprise” par ce prix auquel elle ne s’attendait pas. Par ailleurs, dans son compte rendu, le jury a expliqué son choix de Habiba Djahnine (réalisatrice de plusieurs documentaires, notamment “Lettre à ma sœur”, “Retour à la montagne”, Autrement citoyens), en soulignant : “La Fondation Prince Claus rend hommage à Habiba Djahnine pour le souffle qu’elle redonne au cinéma algérien ; pour la réalisation de documentaires sensibles et ambitieux sur les réalités d’aujourd’hui ; pour sa vision et son attachement à encourager, mobiliser et guider de nouvelles générations de professionnels du cinéma engagés dans la vie sociale ; pour le courage avec lequel elle défend la liberté d’expression et pour sa façon d’élargir les grands débats du monde arabe”.
Par la suite, le documentaire “Safia, une histoire de femme” de Habiba Djahnine a été projeté.

Le film raconte, avec pudeur et retenue, l’histoire de Safia, une femme victime de violences conjugales. Les témoignages et autres confidences de Safia dessinent le portrait d’une femme courageuse qui a réussi à retrouver sa liberté et sa dignité.

BIOGRAPHIE:

Habiba Djahnine est documentariste. Née en 1968 en Kabylie ( BEJAIA), elle est militante politique et féministe durant les années 80 et 90. Le 15 février 1995, sa sœur Nabila est assassinée à Tizi-Ouzou : c’est la première fois qu’une féministe tombe sous les balles des islamistes lors de cette décennie noire. « Lettre à ma sœur », sorti onze ans plus tard, revient sur son parcours à travers des entretiens avec ses proches. Après ce premier film, diffusé dans de nombreux festivals, suivront entre autres « Autrement citoyens », tour d’horizon d’initiatives d’associations algériennes, « Retour à la montagne », réflexion sur le développement durable dans les montagnes, et « Avant de franchir la ligne d’horizon », qui pose la question du militantisme depuis 1988. Habiba Djahnine créé également en 2003 Béjaïa Doc, atelier de formation à la réalisation ainsi que les Rencontres du cinéma documentaire de Béjaïa. Parole ouverte à cette femme hors normes, rencontrée dans un café algérois.

« Il n’y a pas de cinéma en Algérie, il y a seulement des cinéastes qui travaillent, c’est catastrophique ! C’est très compliqué de produire un film dans ce pays, d’obtenir un financement de l’État, à cause de ses critères : il n’y a pas de liberté de création. Il existe un cinéma de commande, défini par le ministre de la culture. On en a l’exemple cette année avec Tlemcen 2011, capitale de la culture islamisque: on reste dans une démarche de cinéma réalisé pour une occasion précise.

Dans tout ça, le terrorisme a bon dos. Car il y a une véritable volonté de museler toute la culture en Algérie. On essaie de créer quelque chose, à côté, avec des financements d’ONG par exemple, mais ce n’est pas encore une alternative. Pour faire de vrais films, il faut une volonté politique.

Le public est en attente de films, mais il a perdu l’habitude d’aller au cinéma, d’autant plus qu’il n’y a pas de réseau de distribution et que la quasi majorité des salles ont fermé, comme à Alger. Nous avons essayé de monter un réseau de ciné-club mais c’est difficile. Quelques documentaires sont distribués à l’étranger et vivent surtout au sein des festivals. « Lettres à ma soeur », par exemple, a été beaucoup vu car j’ai moi-même organisé sa diffusion.

Il n’y a pas véritablement de cinéma documentaire dans ce pays, on produit surtout de la fiction et du reportage. On doit être cinq ou six documentaristes, au regard très personnel. Il n’y a jamais eu de travail sur l’image en Algérie : les images viennent de l’extérieur et les jeunes ne s’y identifient pas. Il faut qu’ils les fabriquent eux-même. C’est pour ça que nous avons monté Bejaïa Doc en 2003 : c’est une formation qui accueille quatre à huit stagiaires pendant une année au cours de laquelle ils font un film. Chacun tourne dans sa ville, sur tout le territoire algérien, les résultats sont très variés selon les années ! Les Rencontres du film documentaire, en octobre de chaque année, sont un lieu de travail, de réflexion autour des projections, qui prolonge ce qui se fait dans l’atelier. (A voir ici trois films de stagiaires de la formation, édition 2007/2008).

Je ne suis plus militante

Au début des années 90, j’étais dans le premier noyau des féministes. Même si je me considère toujours comme féministe, je porte un regard très critique aujourd’hui sur l’évolution de ce mouvement, que j’essaie de saisir à travers mes films, les formations…

Il est très difficile de parler du militantisme. Le mouvement féministe a subi un clivage énorme en 1992 : certaines ont choisi de soutenir l’armée, d’autres ont continué sur le terrain le combat contre le pouvoir et la barbarie. On a assisté à la destruction acharnée de tous les lieux de réflexion de la société civile pendant les années 90. Le mouvement s’est vidé de sa masse militante et de son essence. A partir des années 2000, les ONG sont arrivées avec leur culture : elles ont formé à l’européenne les cadres associatifs féminines, avec des plans d’action, etc. Il y a des choses très intéressantes dans ce magma comme le CIDEFF (Centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme) et le Réseau Wassila (réseau d’aide aux femmes victimes de violence). Aujourd’hui, il y a des bénévoles, mais il n’y a plus de militants. Les associations à dimension politique forte n’existent quasiment plus. Les militants constituaient les socles de la réflexion à l’intérieur de la société. Dans les années 80, ils étaient tout le temps dans la rue, ils participaient aux réunions politiques : c’était un mouvement social fort qui correspondait à une époque.

Personnellement, je suis engagée mais je ne suis plus militante, même si je reste très liée aux idées politiques. Des structures existent mais elles ne m’intéressent pas ; je ne suis plus liée à une région, dans un militantisme de fourmi. Je le considère plus comme un métier, dès qu’il se passe des choses graves comme par exemple à Hassi Messaoud, où je suis allée les soutenir, comprendre ce qui se passait. C’est une démarche personnelle alors que le militantisme rentre dans une démarche collective.

C’est dommage qu’il y ait un clivage entre société civile et partis politiques, cela montre qu’il y a une grande faiblesse dans la situation sociale. Elle est bien bousillée et il faudra des années pour que ça change : il y a une sorte de sidération par rapport à ce qu’il se passe. On n’arrive pas à exprimer ce que veut le peuple : il n’y a pas de projet social, pas de débat politique. Les gens ont envie de vivre après quinze ans de violence : et pour cela, il faut comprendre ce qu’il s’est passé ces dernières années.

Elles n’appartiennent à personne

A Hassi Messaoud, les femmes créent un nouvel espace, une nouvelle géographie de cette région, à travers leur façon d’habiter, de faire les courses, de travailler… Elles sont des soutiens de famille à 25-28 ans ! Elles ont des responsabilités incroyables. Elles choquent par cela car elles n’appartiennent à personne. Il s’agit d’un phénomène de masse complètement nouveau. Les femmes subissent des tensions mais veulent vivre comme ça, elles ont un courage exceptionnel. Certaines jeunes filles ont été violées mais ne veulent pas partir. Ça veut bien dire qu’elles y trouvent leur compte ! Elles n’ont aucune conscience collective, politique, mais sont solidaires entre elles. Il y a quelque chose de nouveau qui se dessine. »

Algérie: les bonnes affaires de la famille Rahmani

Le ministre algérien Chérif Rahmani et ses proches sont mis en cause par l’un de leurs compatriotes résidant en France. 

C’est le pot de terre contre le pot de fer Hocine Djidel, anthropologue algérien installé en France, accuse Chérif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, de l’avoir spolié. Une proche de ce dernier aurait, avec sa bénédiction, mis la main sur un local de 500 mètres carrés appartenant à Djidel, dans le centre d’Alger, et l’aurait transformé en très lucratif parking. Excédé par l’interminable guérilla judiciaire en cours devant les tribunaux de son pays, l’anthropologue s’est mis en tête de dénoncer, en France cette fois, les détournements de fonds publics dont Chérif Rahmani et ses affidés seraient coupables, selon lui. Après avoir tenu un blog, il prépare un livre au titre évocateur : One, two, three, voleur de l’Algérie ! Algérie: les bonnes affaires de la famille Rahmani dans Confidences cherif-rahmani

La famille règne sur une galaxie d’entreprises

L’objet de sa vindicte tutoie le pouvoir depuis des années. Neveu de l’ex-patron de la gendarmerie Ahmed Bencherif, ministre sans interruption (ou presque) depuis 1988, Rahmani, 67 ans, n’est pas né riche. Mais c’est aujourd’hui un businessman avisé, comme en témoigne la galaxie d’entreprises sur laquelle règne sa famille. Ainsi, son épouse, Zoubida, 59 ans, ex-dactylo, est associée ou gérante de trois sociétés algériennes dans des domaines aussi divers que l’immobilier, les installations sportives et les services hôteliers. Elle serait aussi propriétaire d’une boutique de vêtements à l’enseigne Aladin, aux Canaries, et d’un magasin de chaussures aux Bermudes.  

Les enfants Rahmani ne sont pas en reste. Fella, diplômée de l’université de Monaco, est associée à son frère Mokhtar, ancien étudiant à Oxford, dans la SARL Felmo Dounia Sahri, dont les activités s’étendent du commerce de vêtements à la publicité. Elle est également propriétaire d’une pizzeria à Hydra, près d’Alger, et actionnaire d’une société de promotion médicale et scientifique. Son frère Mokhtar, gérant du cabinet de conseil et d’ingénierie Polyfinance Algeria et actionnaire de Bricorama Algérie, est associé à un conseiller de son père au sein de l’entreprise Les Bétons du Maghreb. Il serait aussi à la tête d’une boutique de vêtements Aladin en Thaïlande. Son cadet, Mahdi, lui, s’intéresse à la confection de vêtements, de lingerie et de chaussures, ainsi qu’à l’importation de produits cosmétiques et parapharmaceutiques. Il est actionnaire de trois sociétés qui travaillent dans ces secteurs. 

« Le sommet de la partie émergée de l’iceberg »

Comme le révélait La Canard Enchainé le 16 février 2011, les Rahmani ont également investi à Paris en acquérant un appartement de 85 mètres carrés, un studio de 20 mètres carrés et un deux-pièces de 31 mètres carrés dans le très chic XVIe arrondissement. Trois pied-à-terre achetés par des proches du ministre, dont son chauffeur, avant de se retrouver entre les mains de… Mme Rahmani.  

« Tout ceci n’est que le sommet de la partie émergée de l’iceberg, affirme Hocine Djidel. Le ministre est à la tête de nombreuses autres entreprises par l’intermédiaire de membres de sa famille ou de celle de sa femme, ainsi qu’à travers une poignée de fidèles associés en affaires. Reste à savoir quelle est l’origine de l’argent qui a financé ces investissements. » Ces accusations agacent l’avocat parisien de Chérif Rahmani, Me Edgard Vincensini, qui conteste tout détournement de fonds : « Ce monsieur Djidel n’est pas sérieux, explique-t-il. Il n’existe aucun élément de preuve contre M. Rahmani. » 

 

7 ans de prisons pour chacun des anciens maires FFS de Tizi-Ouzou

Le verdict vient d’être prononcé ce dimanche matin à l’encontre de quatre anciens maires de la commune de Tizi-Ouzou dans l’affaire de  dilapidation de deniers publics et de passation de marchés contraires à la réglementation, jugée au tribunal correctionnel d’Azazga (35 km à l’Est de la wilaya de Tizi-Ouzou).

Les trois maires présents, à savoir, Cherak Omar, Ait Ahmed Chrif et Bensalem Arezki, ont été condamnés à 7 ans de prison ferme chacun alors que Ahmed.Taleb, en fuite, a été, quant à lui, condamné par contumace à la peine de 10 années de prison. L e tribunal a aussi condamné les quatre accusés à payer une amende d’un million de DA chacun.

Pour rappel, les quatre maires qui se sont succédé à la tête de la commune du chef lieu de wilaya durant la période de 2000 à 2007, issus tous du Front des Forces Socialistes(FFS), ont été jugés pour avoir acheté des équipements sur le compte de la mairie à coup de dizaines de milliards de centimes sans qu’ils ne soient utilisés.

Selon l’accusation, du mobilier scolaire au profit d’une quarantaine d’écoles primaires et des bureaux des services municipaux, des matériaux de construction et quelques 10.000 livrets de famille en langue française ont été acquis par les maires durant la période précitée avant de les laisser à l’abandon dans le parc de la commune.7 ans de prisons pour chacun des anciens maires FFS de Tizi-Ouzou  dans Corruption en Algérie tizi-ouzou_maires1-300x214

Par ailleurs, l’autre maire, Belhadj Mohamed du FLN (Front de Libération Nationale, 2007/2010) a été aussi condamné la semaine passé par le tribunal d’Azazga, lors du procès en appel, à 5 ans de prison et à payer une amende de 500 millions de centimes. Son successeur pour la suite du mandat de 2010 à 2012, Naguim El Koli, du même parti, et lui aussi sur les traces de plusieurs affaires judicaires, notamment du foncier et de marchés gré à gré.

INCROYABLE MAIS VRAI !!!

Voici un sujet d’un concours de la direction du commerce de la wilaya d’El Tarf pour le recrutement d’un inspecteur principal pour la lutte contre la fraude.

Question 1: Cite le nombre de mort pendant la guerre d’Afghanistan en 2001. Cite quelques noms ?

Question 2: quel est le taux de pourcentage qu’a eu Bouteflika lors des élections présidentielle en 2005 ?

INCROYABLE MAIS VRAI !!! dans Flash - Scoop incroyable-mais-cest-vrai

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