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Archive pour le 18 mars, 2013

Algérie : Les imams se dotent d’un syndicat anti Salafisme.

Les imams algériens venus des quatre coins de l’Algérie ont réussi une prouesse inédite en mettant en place aujourd’hui dimanche un syndicat en bonne et due forme, rapportent des médias locaux.

Les imams algériens se sont ainsi réunis autour de l’éminent cheikh Djelloul Hadjimi, une figure très connue au sein de l’Organisation de la conférence islamique (OCI). Résultat : la Coordination nationale des imams en Algérie (CNI) bénie par les imams a vu le jour sous l’aile protectrice de l’Union générale des travailleurs Algériens (UGTA) dont elle est organiquement liée.

C’est une première dans ce secteur si sensible que les imams disposent de leur propre syndicat. Mais au-delà de la défense de ses droits socio-professionnels, ce conseil des imams vise surtout à sanctionner toute sortie des rangs de la part de ses membres. Il y a un constat en effet que certains imams n’hésitent pas à relayer la propagande wahabite dans les mosquées d’Algérie. Le regain du Salafisme si visible à travers l’accoutrement des priants, semble avoir accéléré la prise de conscience quant à la nécessité de mettre le holà dans un secteur qui échappe au contrôle des autorités.

Des sources responsables algériennes ont déclaré que les salafistes radicaux contrôlent 80 % des mosquées en Algérie,  cela en l’absence d’une politique claire de la part du Ministère des Affaires religieuses pour organiser la fonction d’imam dans le pays.

Selon ce syndicat, la responsabilité de l’embrasement de la polémique autour du salafisme en Algérie est  le Ministre des Affaires religieuses, Abdoullah Ghoulam Ellah, qu’il accuse de faire des déclarations sur le danger des imams salafistes sans apporter ni arguments, ni preuves. Jamal Goul, le président du syndicat, dit : « Ou bien le ministère nous fait connaître les noms de ces salafistes qui représentent un danger pour le pays ou bien ce que fait le ministre n’est qu’intimidation et discrimination. ». Il précise que le rôle de ce syndicat est de défendre tous les imams, même s’ils sont salafistes, en l’absence d’une « justification légale » de leur destitution tant que le ministère n’a pas rendu public des noms d’imams salafistes qui représentent un danger pour le pays, et il  affirme que révéler leurs noms participera à éclairer l’opinion publique et à écarter la confusion dans une affaire qui commence à s’étendre sans qu’il y ait de solution à venir.

Algérie : Les imams se dotent d’un syndicat anti Salafisme.    dans Algérie salafistes-algerie

Montée de salafistes radicaux en Algérie

Malgré ses critiques adressées au Ministre des Affaires religieuses, les responsables de ce syndicat attire l’attention sur un « point sensible » : les mosquées manquent d’un « encadrement solide ». Il y a pénurie d’imams et d’enseignants capables d’intervenir dans les affaires juridiques et de parler aux gens. Il n’y a que 20% des mosquées qui possèdent un encadrement solide et que 80 % qui en manquent, ce qui les menacent d’être un lieu d’exploitation pour diffuser les idéologies et les doctrines extrémistes.

Corruption en Algérie/ Lettre au Président Bouteflika !

Corruption en Algérie/ Lettre au Président Bouteflika ! dans Corruption en Algérie a.-moussi-300x225

Ahcène MOUSSI

Par Ahcène  MOUSSI,  Président Association Migrants Canada à Montréal

Monsieur Le Président,

Nous sommes en 2013, et les hydrocarbures conditionnent encore l’avenir de notre pays, puisque notre politique de développement est basée jusque-là exclusivement sur la rente pétrolière. Il y a quelques jours, nous avons commémoré le 42eanniversaire de leur nationalisation. C’est  presque un demi-siècle de gestion par nous même de cette ressource sans égale. Et c’est aussi presque un demi siècle de patinage et de marasme économique que nous vivions, puisqu’aujourd’hui encore, on parle ici et là ‘’d’économie désarticulée’’, ‘ »d’anarchie’’, « d’économie de bazar » et, et, …  

Beaucoup de responsables algériens doivent faire leur mea-culpa et se remettre en question. Ils doivent avant tout garder les pieds sur terre en se considérant comme des citoyens faisant partie du peuple, et non des mégalomanes d’une toute autre dimension ‘’les élites intouchables’’. Ils s’efforceront surtout à être des modèles pour les générations futures. Pour ce faire, ils n’y a pas trente solutions ; il va falloir tout simplement s’impliquer honnêtement, s’appliquer et s’imprégner d’éthique professionnelle.

Monsieur Le Président,

Vous avez, entre autres, cette mission de faire changer les mentalités et les choses dans notre beau pays. N’est ce pas que des actes réellement répréhensibles se perpétuent en ce moment même sous votre leadership, notamment dans ce secteur névralgique ? Et c’est ce pourquoi je me permets de vous écrire.

J’ai souvent entendu dire que ‘’Quand les gros profits frappent à la porte, l’éthique et la morale s’enfuient par la fenêtre tandis que la corruption et la magouille s’installent’’. Je n’avais pas cru alors ; mais la réalité a fini par me rattraper, puisque c’est exactement ce que nous vivons, ce que nous voyons et ce que nous lisons chaque jour dans notre pays.  

Monsieur Le Président, avec tous mes respects,

Notre pays est envahi par des ‘’asticots de tous genres’’.  Ces mouches à merde qui habituellement se rencontrent sur les bouses de vache, se sont rapidement émancipées pour se réunir dans des palaces et somptueuses suites parisiennes, montréalaise, londonienne etc.… afin de planifier la mort de nous autres commun des mortels et se servir de nos corps, comme nourriture, une fois ces derniers décomposés. N’est ce pas, pour beaucoup d’Algériens, l’affaire Farid Bédjaoui est une autre affaire de plus ? Oui, elle est «la goutte de trop », dans un pays étranglé par une rigueur historique, de lourds sacrifices sociaux, un chômage à plus de 40 %, la fuite de ces meilleurs cadres vers l’étranger et j’en passe. En rapport avec ce scandale, je vous fais savoir que les autorités canadiennes ont déjà émis des mandats d’arrêt à l’encontre de certaines personnalités, dont un haut responsable du renseignement (source : quotidien canadien The Globe and Mail).

Monsieur Le Président,

Les Algériens sont soumis, et ce depuis longtemps, à un parcours du combattant avec une succession d’interminables obstacles.

Doivent-ils rester coi et farouche ou encore comme de mauvais gobeurs, et demeurer des spectateurs de leur pays qui s’effrite petit à petit, jusqu’à disparaître totalement ? Doivent-ils applaudir ces ‘’recordmen’’ du vol, de la triche et du détournement des deniers publics ? Ceux là même qui sont l’une des plus grandes raisons, pour ne pas dire la raison principale de tous les maux et malheurs du pays ?

Ils sont nombreux ces gens sans scrupules à qui on a confié de grandes responsabilités dans des secteurs importants et sensibles en même temps. La liste est certainement longue. Si non, comment expliquer alors que des milliards de dollars, appartenant au peuple algérien, disparaissent dans la clandestinité chaque année ?  Le nif, la horma  et les sentiments d’antan, sont remplacés par la hogra, l’argent, le matériel et l’immobilier de luxe, aujourd’hui dans notre pays. La politique du ‘’laisser faire et laisser aller’’, sans demander des comptes, sans juger, sans sévir… équivaut  tout simplement  à  cautionner l’enlisement du pays et l’anarchie qui y règne et surtout à préparer tranquillement une bonne partie de notre relève, à devenir des employés serviles, des meneurs d’hommes impitoyables, des margoulins, des escrocs et des voleurs.

Monsieur Le Président,

C’est pour toutes ces raisons que beaucoup d’enfants de bonnes familles, beaucoup d’intellectuels, beaucoup de jeunes diplômés, ayant l’Algérie à cœur, quittent le pays pour le Canada, la France, le Royaume-Uni etc. Non ! Ce n’est pas par choix volontaire, c’est parce qu’ils sont mieux considérés et plus respectés ailleurs que chez eux. Et quoi les mauvaises langues en disent,  ils n’oublieront jamais leur pays, ils aiment leur pays, ils sont jaloux de leur pays, ils défendent bec et ongles leur pays. Mais ils refusent de revenir pour admirer de nouveau et revivre encore l’injustice, les passe-droits, le deux poids deux mesures etc.

Oui, j’en suis un de ceux là, moi aussi. Je cautionne et  partage totalement leur point de vue ; parce qu’en autres, ils attendent de voir notre pays appliquer la ‘’loi au dessus de tous’’. Ils attendent de voir notre pays mettre tout les algériens sur la même ligne de départ pour plus d’égalité de chance. Ils attendent aussi un vrai partage des richesses du pays sur l’ensemble de ses citoyens.

Monsieur Le Président.

N’est-il pas nécessaire de mettre sur pied un  ‘’organisme professionnel indépendant chargé des enquêtes économiques et financières’’ en parallèle avec la cour des compte, et qui aura pour  mission de suivre, d’enquêter et de scruter à la loupe, tous les projets et/ou marchés dont le coût dépasse la barre du million de dollars. Encore là, faudra-il trouver des hommes intègres, qui seront appelés à le piloter !

Monsieur Le Président,

Antoine de Saint-Exupéry disait que l’avenir n’est pas à prévoir, mais qu’il est à bâtir. C’est là très exactement notre vision des choses, et nous voulons des responsables bâtisseurs de l’avenir – l’avenir pour tous.

Je comprends votre désire ardent à aller de l’avant pour  une rapide sortie de la crise avec le minimum de risques possible.  Je comprends que vous voulez lutter contre toutes les causes de dégénérescences. Je comprends aussi que vous faites face à des ‘’obstacles’’ qui vous rendent  toutes ces tâches compliquées. Je vous souhaite bonne chance.

Je dois surtout vous remercier de m’avoir lu et de m’avoir compris.

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