QUESTIONS POUR UN CHAMPION :

DE QUI S’AGIT- IL ?

   Il apprend sa première leçon, simple mais efficace : pour régner sur Ait Bouaddou, il faut impérativement diviser Ait Djemaa. Pour cela un seul moyen ; évoquer Hmed Umeri.

Alors, il évoque Hmed Umeri dans ses chansons et même ses pièces de theatre.Objectif presque atteint. Heureusement qu’il y’avait des gens qui savaient  que derrière « oh Linda se préparait oh el boumba ».

    Année 1984 : A l’approche du découpage administratif qui ferait d’Ait Bouaddou une nouvelle commune, les choses s’accélèrent. Il tente d’adhérer au parti unique, FLN, mais son dossier est rejeté. Il tente de passer par les égouts mais même cette voie lui fut coupée.

    Il sort un roman et oblige les élèves du CEM à l’acheter. Les élèves auxquels il est à ce jour redevable, parce qu’il était tout le temps absent.

   Ait Bouaddou est officiellement une commune, les jeux sont faits et les places sont prises. Non il reste encore l’UNJA .Il devient un responsable et fait disparaître le matériel de musique  de cette organisation de masse du FLN.

Au moment où tout Ait Bouaddou vivait au rythme du football, jaloux de l’équipe d’Ait Djemaa, il tente de la casser. Résultat : il casse tout le football à Ait Bouaddou et pour de longues années.

   Il forme un groupe de musique qu’il appelle At vuvadu. L’éditeur se trompe et transcrit  par At vuyadu.  Quelques jours après la sortie de la première et dernière cassette du groupe, un certain Hettal Hocine, dans une lettre publiée par l’hebdomadaire Algérie  Actualité l’accuse de lui avoir volé des chansons et traite le groupe de « trois pirates d’Ait Bouaddou ».

    Sur le plan politique, l’année 1985 fut marquée par l’arrestation et l’emprisonnement de militants de la cause berbère et des droits de l’homme. Le mois d’octobre, en réponse à un appel à une grève générale lancé par les étudiants de l’université de Tizi-Ouzou, les élèves du CEM d’Ait Bouadddou dont il était devenu le premier responsable organisèrent une grève. Il livra les meneurs (des adolescents)  à la kasma du FLN.

   Comme responsable d’un petit établissement scolaire (annexe CEM), il se fait remarquer par ses pratiques discriminatoires et contraires à la réglementation : alors que deux fourgons de la restauration ambulante se sont installés à Tizi Bwaklen, il autorise l’un d’eux à s’installer à l’intérieur de l’école. Les collégiens représentent environ 80 % de la clientèle. Bien sur, il a favorisé le restaurateur de son village.   

   Le 20 avril 1986, les élèves du CEM refusent de rejoindre les cours à l’occasion du 6e anniversaire du printemps Berbère. Il les menace par les propos suivants : « vous venez de commettre l’erreur la plus grave de votre vie ».

   L’ouverture démocratique de 1988/89 lui fait perdre la tête. Il espère prendre une place forte au sein du RCD mais il renonce vite parce que ses adversaires sont arrivés avant. Il panique. Il lui faut absolument une place dans un parti. Dans sa précipitation, il adhère au …PPA, ce dernier n’obtient pas d’agrément. Il le quitte en urgence et rejoint sans aucune conviction le FFS. A partir de là, commence pour lui une autre carrière ou il excella encore davantage dans la division et la zizanie, surtout durant son passage à la tête de la mairie d’Ait Bouaddou (1997/2002 et maire indu élu 2002/2005).

   La suite de l’histoire, tout le monde la connaît : bradage d’une ressource rare qui est l’eau, police à Tizi Bwaklen…..

   Devenu en 2005 chef du cabinet du Président de l’APW « feu Rabah Aissat », celui qu’on surnomme l’artiste est sitôt familiarisé avec le directeur de la culture de Tizi-Ouzou pour lequel il peint des tableaux pour une valeur dépassant les … 400 millions de centimes et exerçant au même temps la fonction du conseiller chez « Ould-Ali El Hadi ».

   Après l’annonce par l’APW de Tizi-Ouzou, en février 2011, de l’ouverture d’une enquête concernant la gestion des travaux de rénovation du théâtre régional Kateb Yacine, il lança une campagne de solidarité pour la Direction de la culture de Tizi-Ouzou et à sa tête Ould-Ali El Hadi pour lequel il signa une pétition de soutien.

   Au lendemain des élections locales du 29 Novembre 2012 ayant donné le FFS à la tête de l’APW de Tizi-Ouzou, l’artiste ‘‘aux talents multiples’’ réclame des PC « Ordinateurs portables » et des bons d’hôtels pour l’ensemble des élus composant l’alliance FFS-FLN-RND, avant de voir sa demande rejetée par le Docteur Moussa Tamadartaza (Fraichement élu président de cette assemblée).

   Une semaine après son élection comme président d’APW, au lendemain des sénatoriales, l’artiste ordonna d’enlever, sans motif, les toiles et tableaux qu’il a peint pour l’APW 2005/2007 et pour une valeur de 48 millions de centimes, mais sûrement pour les exposer ailleurs ou de les revendre à son chef (Directeur de la Culture de Tizi-Ouzou, qui est le vrai actuel P/APW). L’information a vite circulé dans les quatre coins de la grande Kabylie, l’artiste a été obligé de remettre les tableaux à leurs places puisque ces derniers sont répertoriés dans les registres et archives de l’assemblée populaire de wilaya.

   Vous avez deviné de qui il s’agit ? Bien sûr c’est le nouveau président de l’APW de Tizi-Ouzou.

Pas encore de commentaires.

Laisser un commentaire

Pourvillerupt2014 |
C2i3 |
Onesto |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Demoschange
| Collectifensa
| I.D.E.A.L. GONFARON